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Culture

La reine Élisabeth II était atteinte d’un cancer des os, selon Boris Johnson

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Agence QMI

2024-10-01T18:45:00Z
2024-10-01T18:46:39Z
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Dans ses mémoires, qui paraîtront dans les prochains jours, l’ancien premier ministre britannique Boris Johnson affirme que la reine Élisabeth II souffrait d’un cancer des os avant son décès en septembre 2022. 

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«Je savais depuis un an ou plus qu'elle souffrait d'une forme de cancer des os, et ses médecins craignaient qu'à tout moment elle ne connaisse un déclin brutal», a écrit M. Johnson dans un extrait de son livre publié dans le Daily Mail.

En faisant cette révélation, celui qui a été premier ministre de 2019 à 2022 deviendrait le premier haut placé britannique à donner une indication sur la cause du décès de la reine autre que celle de «vieillesse» indiquée sur son certificat de décès.

Boris Johnson est également revenu sur les derniers jours d’Élisabeth II à Balmoral, en Écosse, étant l’un des derniers à l’avoir vue lorsqu’il est allé lui annoncer sa démission deux jours avant sa mort, comme l’exigeait le protocole.

Lorsque le premier ministre sortant est arrivé à la résidence écossaise, le secrétaire privé de la monarque, Edward Young, l’avait accueilli en lui révélant que la santé de la reine s’était détériorée au cours de l’été, toujours selon les mémoires qui paraîtront le 10 octobre prochain.

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«Elle semblait pâle et plus voûtée, et elle avait des ecchymoses sombres sur les mains et les poignets, probablement dues à des gouttes ou à des injections», a-t-il expliqué.

Malgré tout, celui qui avait aussi été maire de Londres a affirmé qu’elle n’avait aucunement perdu son esprit.

«De temps en temps, au cours de notre conversation, elle affichait toujours ce grand sourire blanc, d'une beauté soudaine et apaisante», a-t-il décrit.

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Tout au long de son mandat, Boris Johnson a eu le «privilège» de rencontrer la reine lors d’audiences hebdomadaires pour faire état de la situation au pays.

«Elle dégageait une telle éthique de service, de patience et de leadership que l'on avait vraiment l'impression que l'on mourrait pour elle si nécessaire», a-t-il indiqué.

Avec cette sortie, l’ancien premier ministre a brisé l’une des règles du protocole royal: ne pas donner des informations sur les membres de la couronne. La reine Élisabeth II n’avait d’ailleurs jamais dévoilé son état de santé.

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