La recette du succès du Revolution
Agence QMI
Le Revolution de la Nouvelle-Angleterre domine le classement général de la Major League Soccer (MLS) et au-delà de la qualité du personnel en place, c’est l’atmosphère positive régnant dans l’entourage du club qui constitue une large explication de ses succès.
Avant son duel de mercredi contre le D.C. United, la troupe de l’entraîneur-chef Bruce Arena revendiquait 43 points grâce à une fiche éloquente de 13-3-4, ce qui lui valait une priorité d’une douzaine de points au sommet de l’Association de l’Est.
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Certes, elle peut compter sur des éléments de premier plan en Carles Gil, Matt Turner et Gustavo Bou. Cependant, tout le monde apporte sa contribution et ce fut d’ailleurs le cas quand Gil s’est récemment absenté pour cause de blessure.
Interrogé sur les succès des «Revs» en 2021, l’arrière gauche DeJuan Jones a été simple dans sa réponse.
«Je dirais la culture gagnante, a-t-il dit par le biais de propos rapportés par le site de la MLS. On se présente à chaque match et on s’attend à obtenir les trois points. Et nous savons qu’il s’agira d’une bataille, que ce sera difficile. Rien ne nous sera donné, surtout au moment où nous sommes en tête de la ligue. Tous essaient de nous faire trébucher.»
«Donc, on abordera chaque rencontre en sachant qu’il faudra travailler fort les uns pour les autres pendant 90 minutes, a-t-il renchéri. Comme je l’ai dit, ce sera une bagarre. Nous ne formons peut-être pas la meilleure équipe sur papier, mais je pense qu’en tant que groupe, on fait très bien et on continuera de jouer aussi solidement que nous le pouvons pour gagner le plus de matchs possible.»
L’affaire de tous
De son côté, Arena estime que sa présence à elle seule ne suffit pas pour comprendre l’ascension du Revolution, qu’il dirige depuis la saison 2019.
«C’est probablement une question davantage appropriée pour les joueurs, puisqu’ils représentent une partie importante de cette culture gagnante, a-t-il spécifié. Néanmoins, nous avons une bonne éthique de travail. Nous traitons tout le monde avec respect et nous pensons agir avec intégrité. Le plus gros élément d’une bonne culture, c’est de récolter du succès sur le terrain.»
«Quand vous combinez cela à d’autres aspects, votre culture se construit et se développe pour en devenir une bonne. Je crois que c’est important. Côté organisationnel, notre club a été très bien soutenu au cours des quelques récentes années, a-t-il ajouté en évoquant l’aide du propriétaire de la concession, Robert Kraft, qui est aussi le grand patron des Patriots de la Nouvelle-Angleterre dans la NFL. J’estime que notre environnement de travail quotidien, avec de nouvelles installations pour s’entraîner, a vraiment constitué une valeur ajoutée. Tout cela renforce une bonne culture.»