La récente publication de Valérie Roberts choque les internautes: voici pourquoi
Véronique Harvey
Être transparent est un pari risqué, surtout pour les vedettes. En s'ouvrant au public sur leur vie personnelle, leurs pensées et leurs choix, elles se mettent en position de vulnérabilité. D'un côté, cette honnêteté peut renforcer la connexion avec leurs fans, qui apprécient l'authenticité. Cependant, cette même transparence les expose à un jugement parfois sévère, où chaque action ou réaction est scrutée et critiquée.
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C’est ce qu’a appris à ses dépens Valérie Roberts. L’animatrice a tout récemment publié une vidéo de son rendez-vous à la clinique Espace SKINS, où on la voit se faire injecter de l’acide hyaluronique pour les lèvres et des neuromodulateurs – mieux connus sous le nom Botox – pour les rides.
Alors que le discours de l’acceptation de soi est sur toutes les lèvres, nombreux sont ceux qui ont laissé un commentaire de déception sous sa publication:
«Désolant avec ton pouvoir d’influence... C’est une action personnelle; tu ne devrais pas inciter les gens comme cela. C’est très décevant.»
«Je suis triste du monde dans lequel on vit, sincèrement. Pourquoi vouloir améliorer son apparence physique sans cesse devient-il la nouvelle norme? Pourquoi ma fille de 8 ans va penser que se faire injecter des substances de remplissage nocives, c’est pareil comme aller s’acheter un lipgloss chez Jean-Coutu?»
«Tu es si jolie. Pourquoi faire ça?? Vraiment dommage.»
«Pauvre toi... Si tu n'acceptes pas ton visage à 30 ans, où seras-tu rendue avec ton Botox à 50 ans?»
«C’est malheureusement un mauvais exemple à donner à nos jeunes filles. Les injections ne devraient pas être banalisées, et encore moins promues sur les réseaux sociaux. On est encore en train de montrer que s’accepter n’est pas correct... Désolant.»
Pas que du négatif...
Mais il n’y avait pas que du négatif. Plusieurs personnes ont félicité la créatrice du balado Post-partum pour sa transparence. C’est le cas de l’animatrice et auteure Melissa Maya Falkenberg, qui dit toutefois s’inquiéter d’avoir l’air plus vieille et fatiguée que les femmes de son âge si elle n’a pas recours aux injections. Elle entend même en faire le sujet de sa prochaine chronique dans Le Devoir.
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C’est dire que même en 2024, la médecine esthétique crée encore la controverse. Il s’agit donc d’un sujet délicat que peu de gens osent aborder, sachant que la moindre révélation peut provoquer des vagues d'opinions, parfois bienveillantes, parfois acerbes.
Dans la foulée, on salue donc le courage de Valérie Roberts, qui parle ouvertement de son cheminement vers l’acceptation de soi, qu’elle est loin d’avoir terminé selon ses dires.