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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

La prochaine vedette du hockey féminin, c’est elle!

Chloe Primerano avait donné la victoire au Canada en déjouant l'Américaine Nicole Hensley en tirs de barrage, lors d'un match de la Série de la rivalité, en novembre, en Utah.
Chloe Primerano avait donné la victoire au Canada en déjouant l'Américaine Nicole Hensley en tirs de barrage, lors d'un match de la Série de la rivalité, en novembre, en Utah. Photo fournie par Hockey Canada Images, Heather Pollock
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Mylène Richard

2025-04-10T14:00:00Z
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Il n’y aura pas qu’Ève Gascon qui participera à un premier Mondial senior de hockey féminin, ce sera aussi le cas pour une joueuse qui pourrait devenir l’idole d’une génération.

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Le Canada pourra compter sur cinq recrues, dont Jennifer Gardiner, de la Victoire de Montréal, mais le nom qui est sur toutes les lèvres, c’est celui de Chloe Primerano.

À 18 ans et trois mois, Primerano sera la plus jeune défenseure du pays au Championnat du monde depuis Cheryl Pounder en 1994.

Quant à l’ancienne attaquante Hayley Wickenheiser, elle avait 15 ans au Mondial de 1994.

Chloe Primerano s'estdéjà démarquée avec le Canada, alors qu'elle n'avait que 17 ans.
Chloe Primerano s'estdéjà démarquée avec le Canada, alors qu'elle n'avait que 17 ans. Photo fournie par Hockey Canada Images, Heather Pollock

Mieux que Poulin

Partout où elle est passée, Primerano a épaté, que ce soit avec des équipes masculines ou féminines. Elle est la seule joueuse de position à avoir été repêchée par un club junior au Canada, les Giants de Vancouver l’ayant sélectionnée au 268e rang en 2002.

À son premier Mondial des moins de 18 ans, elle avait battu un record de Marie-Philip Poulin (14 points) avec 16 points en six matchs.

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La Britanno-Colombienne a aussi participé à deux matchs de la Série de la rivalité face aux États-Unis, s’illustrant notamment avec un but spectaculaire en fusillade. Elle n'avait que 17 ans.

«Elle a un talent exceptionnel! Ce qu’elle fait, comment elle voit le jeu, c’est absolument remarquable», a décrit Poulin, à qui certains comparent Primerano.

«Elle bouge la rondelle rapidement et elle a de bonnes mains. Elle ne craint pas de prendre des décisions et son lancer est très imprévisible», a poursuivi la capitaine d’Équipe Canada, qui espère défendre avec succès son titre mondial en Tchéquie.

La défenseure Chloe Primerano participe à son premier Championnat du monde, du 9 au 20 avril 2025, en Tchéquie.
La défenseure Chloe Primerano participe à son premier Championnat du monde, du 9 au 20 avril 2025, en Tchéquie. Photo fournie par Hockey Canada Images, Heather Pollock

Un phénomène

À sa première saison dans la NCAA, avec les Golden Gophers de l’Université du Minnesota, Primerano a amassé 31 points en 35 joutes, même si elle se mesurait à des femmes âgées de trois, quatre ou cinq ans de plus qu’elle. Son équipe a perdu en demi-finale du Frozen Four, le carré d’as du championnat universitaire américain.

«Elle est phénoménale, elle n’a aucune limite, a souligné Erin Ambrose, une défenseure de la Victoire avec qui elle fera équipe à Ceske Budejovice. Juste le fait qu’elle soit au Mondial, pour une défenseure de 18 ans, ça veut tout dire. Son développement est impressionnant. Elle sera formidable et elle apportera un aspect qu’on a peu eu à la ligne bleue depuis longtemps.»

Même blessée, Marie-Philip Poulin avait compétitionner au dernier Mondial, tentant ici de déjouer la gardienne américaine Aerin Frankel, en avril dernier, à Utica, dans l'État de New York.
Même blessée, Marie-Philip Poulin avait compétitionner au dernier Mondial, tentant ici de déjouer la gardienne américaine Aerin Frankel, en avril dernier, à Utica, dans l'État de New York. Photo d'archives, Getty Images via AFP

Marie-Philip «shakait»

Faciliter son intégration fera partie des tâches d’Ambrose et de Poulin, cette dernière se rappelant bien son premier tournoi senior, à 18 ans, en 2009.

«Je peux-tu te dire que shakais pas mal dans mes patins!» a admis la Beauceronne de 34 ans, qui a pu compter à l’époque sur des Kim St-Pierre, Caroline Ouellette et Charline Labonté pour la soutenir.

«Elles étaient attentives et elles voulaient nous rendre meilleures en tant que joueuses, mais aussi en tant que personnes. Je veux faire ça pour les jeunes.»

«Pour lui enlever de la pression, on va lui montrer comment on est fières de porter ce chandail et qu’on s’amuse. On va l’épauler, l’aider et répondre à ses questions.»

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