La pression augmente sur les urgences pédiatriques
Agence QMI
La fin de semaine s’annonce chargée dans les urgences pédiatriques de la province.
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Outre la COVID-19, plusieurs autres virus circulent, forçant les parents à envahir les urgences.
Plusieurs conditions optimales sont réunies pour la circulation de virus, dont la rentrée scolaire et le début de la saison automnale.
«On voit beaucoup de cas lourds de virus respiratoires, principalement le virus syncytial chez les enfants de moins d’un an», a expliqué le Dr Harley Eiseman, urgentologue au CUSM, à TVA Nouvelles.
Du côté de l’urgence pédiatrique de l’hôpital Sainte-Justine, à Montréal, on s’attend à un plus grand achalandage qu’à l’ordinaire.
Le manque de personnel la fin de semaine pourrait aussi avoir une incidence sur le temps d’attente des patients.
«Quand il fait beau, les enfants jouent dehors, ils se blessent, alors on est très occupés la fin de semaine en général. Une autre chose, c’est que les services en première ligne sont moins disponibles, on sait que les horaires sont limités et qu’il y a moins de capacité la fin de semaine», a affirmé le Dr Antonio D’Angelo, chef médical de l’urgence au CHU Sainte-Justine.
Les parents sont toutefois invités à tenter de prendre rendez-vous avec le médecin de famille de leur enfant, ou de joindre le service téléphonique «Un appel, un rendez-vous» au 514-890-6111 qui permet aux familles montréalaises d’obtenir une rencontre médicale rapide pour leur enfant malade, mais dont l’état ne nécessite pas une visite à l’urgence.
Une autre option possible est de faire affaire avec l’une des cliniques pédiatriques dédiées à la COVID-19 mises en place au cours du dernier mois.
«Ce que ça veut dire, c'est qu'on offre un service pour les parents dont les enfants sont malades. S'ils veulent aller à l'urgence et qu'ils voient qu'il y a du débordement, ils peuvent venir ici pour une évaluation de l'état de santé de leurs enfants», a expliqué le médecin de famille François-Gabriel David en entrevue à TVA Nouvelles.
Mais là aussi, le taux d’achalandage y est parfois aussi très élevé.
«Toutes nos plages horaires sont remplies. Alors, on prête main-forte, mais il nous faut plus d’aide. On a besoin de plus d’infirmiers pour pouvoir combler plus de plages et offrir plus de service à la population», a affirmé le médecin.