La nouvelle aventure de Pascal Vincent

Le Québécois Pascal Vincent a passé une décennie dans l’organisation des Jets de Winnipeg, en tant qu’adjoint à l’entraîneur, mais également en tant que pilote du Moose du Manitoba, dans la Ligue américaine. Maintenant, Vincent s’affaire à un nouveau défi en tant qu'entraîneur associé à Brad Larsen avec les Blue Jackets de Columbus.

Si la mentalité des Jets est de faire les séries éliminatoires année après année, la situation est un peu différente en Ohio alors que les Blue Jackets sont probablement l’une des équipes les plus jeunes de la Ligue nationale de hockey. Et le défi semble plaire à Vincent.    

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«On célèbre chacune de nos victoires, a rigolé Vincent, mardi, lors de l’émission JiC sur les ondes TVA Sports. [...] On sait qu’on va travailler fort, qu’on va patiner, faire des erreurs de jeune équipe, mais on sait qu’on va compétitionner. 

«Nos gardiens de but ont été excellents depuis le début de la saison, l’avantage numérique a été très bon, on marque des buts d’une façon différente, mais ça vient d’un effort collectif. Tu ne sais jamais à quoi t’attendre avec une jeune équipe. [...] Notre division est vraiment très difficile, Pittsburgh, Washington, Caroline, les Rangers, il va falloir être constants.»

Vincent, qui a quitté les Jets en juin dernier, a ainsi rejoint l’attaquant Patrik Laine, qui, lui, a été échangé par la formation du Manitoba en janvier dernier dans la transaction qui a amené le Québécois Pierre-Luc Dubois au nord de la frontière.

«Patrik, je le connaissais bien de son temps à Winnipeg, a confié le Québécois de 50 ans. C’est un individu qui a des choses à prouver, qui a le talent pour être une super-vedette dans la Ligue nationale. Mais ça vient avec une pression extraordinaire. Il est en train d’apprendre à gérer cette pression ça. 

«[...] Il a marqué deux gros buts en prolongation qui nous a donné deux victoires, il a marqué un gros but lors du dernier match à 5 contre 5 avec un lancer puissant. Mais Patrik, il s’est présenté au camp d’entraînement en (bonne) forme physiquement, mais mentalement aussi, il était prêt à vouloir prouver des choses. On le voit jusqu’à présent, c’est un joueur qui peut être dominant.»

Des fleurs pour Maurice    

Si Vincent a décidé de changer d’air en acceptant le poste à Columbus, c’est parce qu’il avait notamment l’impression que Paul Maurice, l’actuel entraîneur des Jets, est bien ancré à la tête de l'équipe. D’ailleurs, Vincent avait passer une entrevue pour être le pilote des Blue Jackets, mais le poste a plutôt été à Larsen.

«Je savais que Paul (Maurice) n’était pas dans une situation précaire, a indiqué Vincent. Paul, c’est mon chum, je ne veux pas sa job. 

«[...] D’apprendre des nouvelles façons, de rencontrer des nouveaux gens, de coacher des nouveaux joueurs dans un rôle différent, je pense que c’est juste bénéfique pour mon parcours personnel. C’est un win-win dans ma situation. Depuis 10 ans, je n’ai jamais pensé que la job à Winnipeg s’ouvrirait parce que je sais comment ça fonctionne à l’interne et je sais que Paul est solide. D’après moi, c’est un des meilleurs de la LNH.»

À voir dans la vidéo ci-dessus.