La nomination de l’administratrice d’État est bien accueillie par la Fonderie Horne

L’annonce de la nomination d’une administratrice d’État est bien reçue tant par la Fonderie Horne que par la Ville de Rouyn-Noranda.

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«C’est une très bonne nouvelle, c’est rassurant de voir la rapidité de la réponse du gouvernement puisque nous avions fait la demande le 21 juillet dernier», explique la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire.

Même si la norme provinciale est de trois nanogrammes d’arsenic par mètre cube, la Fonderie croit être en mesure d’abaisser leur cible jusqu’à 20 nanogrammes après l’instauration de plusieurs mesures. 

Rappelons qu’il y a quelques années, la Fonderie Horne avait obtenu le droit de polluer jusqu’à 200 nanogrammes avant de voir cette limite descendre à 100 sous le gouvernement libéral.

Cette dernière entente prend fin en novembre.

«Nos modèles scientifiques nous montrent qu’avec les projets que l’on va mettre de l’avant, on va se rapprocher du 20 nanogrammes», mentionne Claude Bélanger, chef des opérations cuivre pour Glencore en Amérique du Nord.

Depuis des années, les citoyens de la Capitale du cuivre de certains quartiers comme celui de Notre Dame, situé près de la Fonderie Horne, reçoivent une somme d’argent pour remplacer la peinture de leur véhicule ou pour réparer leur demeure, mais selon l’entreprise de Glencore, elle n’est pas la seule qui a pollué cette région. 

«Il n’a pas juste la Fonderie Horne qui a été en exploitation au fil des années en Abitibi», dit-il.

Voyez les deux entrevues pour obtenir tous les détails.