La MLS s'approche de Las Vegas
Agence QMI
Après la Ligue nationale de hockey et la NFL, voilà que la Major League Soccer (MLS) souhaite s’implanter à Las Vegas.
Mardi, lors d’une conférence de presse, le commissaire Don Garber a réitéré le souhait de son circuit d’implanter sa 30e équipe dans la «ville du péché». Il a même confirmé que la municipalité du Nevada était en tête de lice parmi les candidatures possibles.
«Nous sommes excités par ce marché, comme le sont toutes les autres ligues professionnelles de l’Amérique du Nord», a dit Garber.
«Nous souhaitons annoncer la venue d’une 30e équipe d’ici les 10 prochains mois. Nous n’avons pas encore déterminé quand cette 30e formation allait amorcer son parcours», a-t-il poursuivi avant d’ajouter que ce ne sera certainement pas avant la saison 2024.
De plus, Garber a indiqué qu’il discutait avec Wes Edens, l’un des copropriétaires des Bucks de Milwaukee dans la NBA, pour l’arrivée d’une éventuelle concession à Las Vegas.
«Wes est un gars avec qui nous avons une relation de longue date. Il avait d’ailleurs posé son regard sur d’autres clubs de la MLS dans les dernières années. Nous allons poursuivre nos discussions et tenter de réaliser quelque chose pour notre 30e équipe.»
L’homme de 64 ans n’a toutefois pas exclu les marchés de Phoenix et de San Diego. Il a toutefois laissé entendre que présentement, sa ligue n’avait aucun plan pour compter plus de 30 clubs.
En 2021, la MLS comprend 27 équipes. Le Charlotte FC fera son entrée en 2022, tandis que le St. Louis City SC devrait disputer ses premiers matchs dans le circuit en 2023.
Plus de diversité
Un peu plus tôt en journée, la MLS a annoncé une refonte de sa politique d’embauche en matière de diversité, d’équité et d’inclusion pour les postes de dirigeants au sein de ses organisations.
Concrètement, la ligue vise à augmenter l’efficacité de sa politique établie une première fois en 2007. Elle met particulièrement l’accent sur l’embauche de Noirs.
Selon le réseau ESPN, environ 25 % des joueurs de la MLS sont des Noirs, alors que seulement 7 % des entraîneurs adjoints et 10 % des entraîneurs-chefs le sont.
Le premier point abordé dans le communiqué du circuit explique que les équipes qui cherchent à pourvoir un poste de dirigeant doivent maintenant avoir un minimum de deux candidats non caucasiens; l’un d’entre eux doit être un Noir. Auparavant, la politique exigeait que seulement candidat soit issu de la diversité.
«Cette nouvelle politique garantira qu'un plus grand nombre de Noirs seront interviewés pour des postes techniques en MLS. Nous nous attendons à ce que cet effort entraîne des changements tangibles dans la composition raciale du personnel technique de notre ligue. Je suis reconnaissant pour l'engagement réfléchi du groupe de travail et de tous ceux à travers la MLS qui ont mis l’épaule à la roue», a déclaré Garber dans la missive de son organisation.
Aussi, la MLS a apporté une précision pour ce qu’elle considère les «groupes sous-représentés». Ces termes font maintenant référence «aux Noirs/Afro-Américains, aux Hispaniques/Latinos, aux Autochtones de l’Alaska, aux Asiatiques, aux Hawaïens/insulaires du Pacifique, aux Premières Nations canadiennes, aux femmes et aux membres de la communauté LGBTQ+».