La maman de Stefano Faita débarque à Masterchef Québec

Après avoir dit «Bye bye mon cowboy» à Vincent, le sympathique concurrent éliminé la semaine dernière, il ne restait plus que cinq candidats dans l’arène. Le juge invité, Sébastien Benoit, s’est engagé dans le jeu avec un enthousiasme débordant, orchestrant un captivant encan culinaire qui a bousculé la stratégie de nos cuisiniers.

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La semaine a débuté avec une boîte mystère réservant une surprise de taille: des aliments choisis en fonction des réponses que les participants avaient fournies en répondant à un questionnaire il y a plusieurs semaines. On les avait invités à nommer les cinq ingrédients qu’ils choisiraient s’ils ne pouvaient cuisiner qu’avec ceux-ci jusqu’à la fin de leurs jours. Martin et Stefano leur ont ensuite demandé d’utiliser ces cinq ingrédients dans une même recette. Cependant, ces aliments n’ayant pas été nommés en tenant compte de leur compatibilité, ça a posé un défi de taille à certains candidats, qui se sont retrouvés à devoir composer avec des ingrédients qui ne se marient pas nécessairement bien. Pour ce défi de 45 minutes, les participants avaient le droit de choisir cinq autres aliments dans le garde-manger.

Sandra a opté pour un carpaccio de boeuf, Pierre-Yves a préparé un filet mignon accompagné d’une sauce au chocolat, tandis que Fadwa a réalisé un scotch egg à la mousseline de morue. Meriem a concocté un steak et une sauce au bleu. C’est Jean- Christophe, grâce à son malai kofta, qui a remporté le défi, ce qui lui a donné un bel avantage pour l’épreuve du lendemain.

Un gourmand comme juge

Dès mardi, la production a accueilli en studio l’animateur Sébastien Benoit. «J’ai été à la fois honoré et un peu anxieux de recevoir cette invitation. J’ai été honoré, parce que je suis un véritable passionné de gastronomie. J’anime Coups de food depuis 10 saisons sur Zeste, ce qui m’a donné l’occasion de visiter pas moins de 400 restaurants à travers le Québec. Ils souhaitaient sans doute avoir le point de vue d’un amateur de bonne chère.»

Notons qu’il a également animé une compétition culinaire avec Bianca Gervais, Le combat des villes, il y a quelques années. «Par contre, j’étais animateur et non juge. Donner mon point de vue sur les plats présentés, c’était nouveau et un peu stressant! Ce qui m’intimidait aussi, c’est que je ne suis pas doué en cuisine comme d’autres juges invités, tels que Louis-François Marcotte, Ricardo ou Soeur Angèle. Mis à part le fait d’être un grand gourmand, je n’ai pas de talent culinaire! Heureusement, le défi auquel j’ai participé comme juge n’était pas une épreuve d’élimination. Je n’aurais pas été aussi à l’aise si ç’avait été le cas.»

Le temps d’un encan

Pour le grand défi de la semaine, Sébastien a été chargé de jouer le rôle d’un encanteur. «Ce n’est pas vraiment ma spécialité, mais j’ai trouvé ça très amusant! Chaque participant disposait de 100 minutes pour préparer son plat. Jean-Christophe, gagnant du défi du lundi, bénéficiait, quant à lui, d’un généreux 120 minutes. Leur surprise fut grande lorsqu’ils ont découvert qu’il n’y avait que des légumes. Ils se sont alors demandé s’il s’agissait d’un défi végétarien... Mais non! Des protéines étaient disponibles, mais ils pouvaient les obtenir non pas en dépensant de l’argent, mais en sacrifiant, en échange, une partie du temps qui leur était accordé pour cuisiner. Ce qui rendait le tout encore plus difficile, c’était que les protéines étaient présentées une par une. Un candidat pouvait se battre avec acharnement contre un adversaire pour obtenir sa protéine à l’encan, perdre des minutes précieuses allouées à son chronomètre, puis regretter sa décision en voyant le produit suivant. La stratégie et le suspense étaient présents!» Le défi a débuté avec Sandra en tête, qui a réussi à garder 58 précieuses minutes à son chronomètre. Elle était suivie de près par Jean- Christophe avec 54 minutes. Fadwa disposait de 48 minutes, Pierre-Yves, de 46 minutes, mais Meriem en avait seulement 44. «C’était de la jonglerie, de la magie! À quelques minutes de la fin, ils sont parvenus à présenter un plat même si cela semblait impossible. J’ai été vraiment épaté de les voir travailler dans des conditions aussi exigeantes!»

Le dernier jugement

«La dégustation semble assez rythmée lorsqu’on regarde l’émission à la maison, mais en studio, sans la musique ajoutée lors du montage, on fait face à un silence total! On pouvait entendre une mouche voler. Tout le monde me regardait manger et attendait mon verdict. Tu peux voir l’inquiétude dans leurs yeux. J’ai trouvé ça assez stressant! Le plat de Pierre-Yves s’est avéré être le meilleur, mais j’ai été particulièrement charmé par le plat de Sandra, qui était le plus esthétique côté présentation. Son mille-feuille était simplement magnifique! Cependant, son foie gras et panais n’était pas aussi réussi. C’est ce qui a fait la différence.»

La mamma arrive!

La semaine prend fin avec la visite de la maman de Stefano, Elena Faita, venue expliquer aux participants comment préparer un raviolo al uovo. Ce défi de raviolo à l’oeuf s’avère plus difficile que prévu. Alors que Pierre- Yves bénéficie de l’immunité, il reste à savoir qui de Sandra, de Meriem, de Jean-Christophe ou de Fadwa devra tirer sa révérence.

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