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Culture

La maison de Diddy a été perquisitionnée dans le cadre d’une enquête sur du trafic humain

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Agence QMI

2024-03-26T00:15:31Z
2024-03-26T15:10:54Z
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Des résidences appartenant au rappeur américain Sean Combs, alias «P. Diddy», ont été perquisitionnées lundi par des agents fédéraux aux États-Unis, selon une source proche du dossier, la vedette du hip-hop étant au centre de poursuites pour viol et agressions sexuelles.

• À lire aussi: Sean Combs, alias Puff Daddy, accusé de viol, de violence et de trafic sexuel par la chanteuse Cassie

• À lire aussi: Après une quatrième plainte pour viol, Diddy promet de «se battre pour la vérité»

Des policiers armés sont entrés dans des propriétés luxueuses de la vedette du rap à la fois sur la côte ouest et sur la côte est des États-Unis.

Le bureau d’enquête du département de la Sécurité intérieure de New York a annoncé dans un communiqué avoir mené des actions aux côtés des antennes de Los Angeles et Miami, ainsi que des forces de l’ordre locales.

  • Écoutez le segment judiciaire avec Félix Séguin via QUB :

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Une source proche du dossier a confirmé à l’AFP que Sean Combs était la cible de ces perquisitions qui sont liées à une enquête fédérale sur du trafic sexuel.

Des hélicoptères et des agents ont été vus en train d’envahir le manoir de Los Angeles hier après-midi.

Fox News, qui était sur les lieux, a rapporté que des agents armés avaient pénétré dans la demeure et appréhendé plusieurs personnes en fin d’après-midi. FOX11 a publié une vidéo qui semble montrer plusieurs individus menottés près de la propriété; deux d’entre eux semblent être les fils de Diddy, Justin et King Combs.

MEGA/WENN
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Il n’est pas clair si le rappeur était chez lui lorsque les responsables de la Sécurité intérieure ont perquisitionné sa maison à Los Angeles.

MEGA/WENN
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Plaintes

À la mi-novembre, l’ancienne compagne de Diddy, la chanteuse de R&B Cassie, avait été la première à déposer plainte au civil pour viol et violences physiques contre le rappeur.

Deux jours plus tard, ils avaient annoncé un accord «à l’amiable» dont les détails n’ont pas été divulgués.

Depuis, deux autres femmes ont porté plainte, dont une, à visage découvert, l’accusant de l’avoir «droguée et agressée sexuellement» en 1992.

En décembre, le rappeur a également été visé par une plainte au civil à New York l’accusant d’un viol collectif sur une mineure de 17 ans en 2003.

Douglas Wigdor, un avocat qui représente deux des femmes accusant Sean Combs, a déclaré à l’AFP, hier, espérer que ce sera «le début d’un processus qui tiendra M. Combs responsable de sa conduite dépravée».

Le rappeur de 54 ans, devenu homme d’affaires milliardaire grâce à sa maison de production et à ses investissements dans la mode et les boissons alcoolisées, a vigoureusement démenti les accusations.

P. Diddy avait fondé le label Bad Boy Records en 1993, décennie de gloire pour cette figure majeure de la commercialisation et médiatisation de la scène hip-hop. Avec cette maison de production, il a notamment produit Notorious B.I.G., mort en 1997, et Mary J. Blige.

Selon les plaintes qui le visent, il se servait de cette célébrité et de son statut pour intimider et soumettre les femmes.

Avec l’Agence France-Presse

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