La LHJMQ ne souhaite pas de huis-clos
Jessica Lapinski
Après une année presque complète à disputer des rencontres à huis clos, la LHJMQ ne souhaite pas revivre pareil scénario cette saison.
Même si elle vise toujours la date du 17 janvier pour la reprise des matchs, cela ne se fera pas sans pouvoir remplir ses amphithéâtres à au moins 50 % de leur capacité, a laissé savoir vendredi le commissaire adjoint de la ligue, Martin Lavallée.
Une information qui avait été dévoilée par «Le Soleil», plus tôt en journée.
«Il y a deux choses, a soulevé M. Lavallée. Premièrement, notre sport se joue devant des spectateurs. Nous n’en avons pas eu l’an dernier et c’était complètement différent.»
«Deuxièmement, a-t-il poursuivi, c’est le point de vue financier. Sans dire que c’est un impératif pour nous de jouer devant des spectateurs, on en a besoin.»
100 cas positifs
L’an dernier, la LHJMQ avait obtenu de l’aide financière de la part des provinces où elle évolue. Aucune demande n’a été faite jusqu’à présent cette saison.
La ligue dit plutôt travailler à mettre sur place un protocole pour assurer la sécurité de ses joueurs et de son personnel. Durant les Fêtes, ils sont environ une centaine – de joueurs, d’entraîneurs et aussi d’officiels – à avoir contracté la COVID-19.
Tous les joueurs devront se soumettre à une série de tests avant de rejoindre leur famille d’accueil, puis de reprendre l’entraînement.
Des quelque 100 cas positifs diagnostiqués à travers la ligue durant les Fêtes, pour l’instant, seuls trois joueurs ne seront pas en mesure de retrouver leur formation le 14 janvier.
Même si le gouvernement du Québec a abaissé à cinq jours la période d’isolement à la suite d’un test positif, le circuit Courteau l’a maintenue à 10, afin de réduire au maximum les risques de contamination.
Les entraînements en suspens
S’il est assuré que la grande majorité des joueurs retourneront auprès de leur équipe le 14 janvier, notamment afin de pouvoir reprendre l’école, la question des entraînements demeure en suspens.
Les équipes du Québec sont toujours sous l’interdiction de tenir des pratiques. Les joueurs peuvent seulement s’entraîner «en dyade», c’est-à-dire à deux, ou avec des coéquipiers qui seraient hébergés au sein de la même famille d’accueil qu’eux.
«C’est une chose sur laquelle on planche actuellement, a expliqué Martin Lavallée. On travaille de concert avec la santé publique afin de trouver une solution à temps pour le retour de nos joueurs.»
Le 14 janvier, ceux-ci se retrouveront dans des conditions fort différentes de celles d’avant les Fêtes. Une liste de 35 personnes, incluant les porte-couleurs des équipes, sera admise dans les installations de chaque formation.
«L’objectif est de réduire le plus possible les contacts, a dit M. Lavallée. On revient aux mesures qui étaient en vigueur dans l’environnement protégé de l’an dernier (la bulle), mais sans être dans un environnement protégé.»