La gestion dynamique des voies demandée

Le chef de Québec d’abord, Claude Villeneuve, demande que l’on réactive le dossier de la gestion dynamique des voies sur le pont Pierre-Laporte.

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Selon lui, cette solution pourrait être mise en place « à peu de frais » et rapidement afin de faciliter la vie des automobilistes.

Bien que le gouvernement de la CAQ ait déjà écarté à plusieurs reprises cette solution, qui permettrait d’avoir quatre voies en direction nord le matin et quatre voies en direction sud le soir, pour le chef de Québec d’abord, cette possibilité doit être sérieusement analysée.

« Malheureusement, cette option-là n’a jamais été considérée à sa juste valeur. Dès 2017, l’ex-maire de Québec, Régis Labeaume, avait demandé que cette solution soit envisagée. Il l’a réitéré dans une lettre célèbre lors de son dernier jour à l’Hôtel de Ville », a rappelé M. Villeneuve.

Des données désuètes 

Chaque jour, plus de 126 000 véhicules traversent le pont Pierre-Laporte. Le ministre des Transports, François Bonnardel, a déjà rejeté cette possibilité en invoquant des coûts qui seraient majeurs. Or, d’après une demande d’accès à l’information faite par Québec d’abord, il s’avère que les dernières données concernant l’analyse des voies d’accès remontent en 1992, ce qui est un non-sens aux yeux de M. Villeneuve qui revient à la charge avec ce dossier. 

« Des solutions existent et peuvent être mises en place dans un délai beaucoup plus court », dit-il. « On envisage que pour 20 à 30 M$, on pourrait mettre cette solution en place, dans un délai d’environ douze mois. »

Un retour difficile

« Dans quelques jours, c’est la rentrée scolaire. C’est la première rentrée pleinement en présentiel depuis 2019. On a un traversier manquant. On a des travaux sur les bretelles de sortie autour [des ponts]. Il va y avoir beaucoup de pression sur la circulation dans le secteur. »

M. Villeneuve propose que l’on profite du projet de réaménagement « des spaghettis », projeté par le ministère des Transports (MTQ) à la tête des ponts, pour intégrer la gestion dynamique des voies. 

« On pense que c’est le devoir du maire de Québec de chercher des solutions en ce qui a trait à la mobilité interrives », a déclaré M. Villeneuve qui demande au maire d’intégrer cette option à sa liste d’épicerie pour les prochaines élections provinciales. Au cabinet du maire Bruno Marchand, on n’a pas voulu commenter. 

Selon le MTQ, cette solution ne serait pas suffisante pour réduire la congestion. Les goulots d’étranglement sont un problème autant à l’approche des ponts que sur les ponts eux-mêmes durant les heures de pointe.