Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

La fin d'un règne à Tampa

1 / 30
Partager
Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-06-27T11:41:10Z
Partager

Donner le coup de grâce au Lightning n’est pas une mince tâche. En fait, c’était mission impossible depuis le premier tour des séries de 2019.  

Depuis, chaque fois qu’il avait le dos au mur, le Lightning avait résisté. Menés par Andreï Vasilevskiy, sa moyenne de 1,33 et son taux d’efficacité de ,956, les Floridiens étaient parfaits en quatre occasions. 

En extase, les joueurs de l’Avalanche ont posé fièrement avec la très convoitée coupe Stanley hier à Tampa Bay.
En extase, les joueurs de l’Avalanche ont posé fièrement avec la très convoitée coupe Stanley hier à Tampa Bay. Photo AFP

Comme toute bonne chose a une fin, cette brillante séquence est venue à terme, hier soir, au Amalie Arena. Nathan MacKinnon, qui avait été limité à un seul but (et trois passes) lors des cinq premiers matchs, a sonné la charge dans cette victoire de 2 à 1.

Un gain qui a permis à l’Avalanche de soulever la coupe Stanley pour la troisième fois de son histoire, une première depuis 2001.

Le règne du Lightning, champions en 2020 et en 2021, a donc pris fin après 20 mois et 29 jours.

Publicité

Les meilleurs depuis les Oilers 

L’attaquant d’Halifax a d’abord nivelé la marque en inscrivant son 13e des présentes séries. Par la suite, il s’est fait complice du but d’Arturri Lehkonen, l’homme des grandes occasions, comme en font foi ses quatre buts gagnants. Ce huitième filet des séries du Finlandais permettait à l’Avalanche de prendre les devants dans un match pour la première fois en 211 min 27 s.  

Puisque le Colorado avait gagné le quatrième match en prolongation après avoir tiré de l’arrière durant toute la rencontre, il fallait remonter au premier vingt de la troisième confrontation pour voir l’Avalanche en avance.

Le Lightning a déployé de vaillants efforts pour provoquer la tenue d’un septième et ultime match, les visiteurs ont résisté. Il faut dire que plusieurs joueurs du Lightning semblaient au bout du rouleau, leur parcours ayant été beaucoup plus sinueux que ceux de leurs rivaux.

L’Avalanche a été sacré champion après avoir disputé 20 rencontres (16-4). 

Depuis 1987, année où les quatre rondes ont été des quatre de sept pour la première fois, une seule équipe a subi moins de quatre revers dans son parcours: les Oilers d’Edmonton, de 1988 (16-2).

« Ce que je ressens en ce moment même est irréel, a déclaré le capitaine de l’Avalanche, Gabriel Landeskog. Je pense à ma famille et surtout à notre enfant qui verra toujours son père comme un champion de la coupe Stanley », a-t-il ajouté avec les larmes aux yeux.  

Publicité

Makar, le plus utile 

Sans surprise, Cale Makar, que certains comparent déjà à Bobby Orr, a remporté le trophée Conn-Smythe. Le défenseur de 23 ans n’a pas volé son titre de joueur le plus utile des séries éliminatoires.

Malgré une tenue un peu plus irrégulière au cours des deux dernières rencontres, l’Albertain a mené le jeu de l’Avalanche de main de maître tout au long du tournoi.

Il a récolté au moins un point dans 18 des 20 matchs qu’a disputés son équipe au cours des séries éliminatoires. 

Au cours de ce parcours, il a connu cinq matchs de plus d’un point, dont trois en finale. Al MacInnis (10 en 1989), Brian Leetch (9 en 1994) et Paul Coffey (9 en 1995) sont les seuls en avoir connus plus.

D’ailleurs, les 29 points (8 buts, 21 passes) qu’il a accumulés au cours de ces séries le placent au quatrième rang de l’histoire des défenseurs derrière, encore une fois, Coffey (37 points), Leetch (34 points) et MacInnis (31 points). De ce quatuor, seul Coffey n’a pas été récompensé par le Conn Smythe.

Publicité
Publicité