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Culture

La fille de Sylvie Léonard exerce un deuxième métier surprenant

Crédit Eric Myre
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2024-08-05T23:00:00Z
2024-08-07T18:33:19Z
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Actrice de formation, Camille Léonard-Rioux – que l’on a pu voir dans la plus récente saison d'Un gars, une fille – exerce également un deuxième métier pour le moins surprenant!

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En effet, la fille de la comédienne Sylvie Léonard est artificière, soit spécialiste chargée de la préparation et du tir des feux d’artifice. Encore méconnu, le métier d’artificière comporte moins de risques que par le passé, mais l’adrénaline demeure toujours aussi élevée au moment du tir des feux.

Du haut de ses 32 ans, la jeune femme fait partie de l’équipe des Grands Feux Loto-Québec depuis plusieurs années déjà. Elle assure notamment la préparation, l’installation et la mise à feu des feux à partir de la barge de lancement.

L'artificière Camille Léonard-Rioux en action en vue des Grands Feux Loto-Québec.
L'artificière Camille Léonard-Rioux en action en vue des Grands Feux Loto-Québec. Photo fournie par les GRANDS FEUX LOTO-QUÉBEC

Dans la famille Rioux, la passion brûle depuis fort longtemps et Camille a grandi dans un monde de pyrotechnie, entourée d’explosifs.

De père en fille

«Je voyais mon père, Michel, faire de la conception et le design des feux. Je connais par cœur les bandes sonores de la compagnie dans les années 90. J’étais impatiente d’avoir 18 ans pour passer mon permis! C’était le plus grand souhait à ma majorité» explique l’artificière qui a aussi beaucoup appris en observant son oncle Claude.

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Pour bien vivre de son art, elle est aussi parfois productrice sur d’autres contrats avec GFA Pyro et actrice comme sa mère, Sylvie Léonard, bien connue du public québécois.

Si le domaine des feux d’artifice a pris un virage vert avec le temps, Camille Léonard-Rioux conserve un souvenir qui la fait encore vibrer. Le lancement manuel appartient au passé et la sécurité s’est améliorée.

«Le volet écologique est important. Les matériaux utilisés ont changé, les composantes chimiques aussi. On a réduit les débris. Au début, j’allumais la plupart de mes feux d’artifice à la main. Ce n’est pas le même feeling, ça me manque beaucoup. C’était vraiment une passion, mais au niveau artistique, c’est plus limité.»

Photo fournie par les GRANDS FEUX LOTO-QUÉBEC, CARL DESJARDINS
Photo fournie par les GRANDS FEUX LOTO-QUÉBEC, CARL DESJARDINS

De gros défis

En 2024, le milieu demeure majoritairement masculin, mais les femmes font graduellement leur place pour créer une sorte de magie. Le recrutement se fait encore beaucoup de bouche à oreille. «Notre compagnie porte une attention particulière à ce virage féminin. On se fie sur l’intérêt et la passion.»

À Québec et Lévis, le fleuve Saint-Laurent représente pour chaque occasion un défi à apprivoiser.

«Il y a beaucoup de partenaires à coordonner: la voie maritime, la voie aérienne, le Port de Québec, les trois paliers de gouvernement. Il faut aussi songer au maintien de la barge, aux intempéries, les marées, les vagues, le vent. Ce sont des conditions météorologiques supplémentaires.»

L’artificière en a toutefois vu d’autres après une journée de montage à -30°C pour les feux du Nouvel An à Kuujjuaq.

Camille Léonard-Rioux et sa mère Sylvie Léonard partageront de nouveau l’écran cet automne, avec la diffusion de nouveaux épisodes d'Un gars, une fille dès le 10 septembre, sur ICI Télé.

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