Sixième vague: pas de mot d’ordre pour le long congé
Patrick Bellerose | Bureau parlementaire
Malgré la hausse continue des hospitalisations, la Santé publique s’en remet aux individus pour décider s’ils souhaitent se rassembler ou non durant le long congé pascal.
• À lire aussi: EN DIRECT | La grippe s'invite dans la pandémie et a un impact sur les hospitalisations
• À lire aussi: COVID-19 : comment fêter Pâques de façon sécuritaire?
• À lire aussi: Le Québec compte plus de 2000 hospitalisations
Contrairement aux premières vagues de la COVID-19, non seulement le directeur de la Santé publique n’envisage pas de nouvelles restrictions, il refuse de faire des recommandations pour les Québécois qui se réuniront au cours du week-end.
Chaque personne doit « évaluer son risque », a expliqué le Dr Luc Boileau lors d’une conférence de presse mercredi.
Ainsi, les personnes qui ont des symptômes de la COVID-19 ou en ont eu au cours des dix derniers jours devraient éviter les rassemblements. De la même façon, les gens plus à risques, comme ceux atteints d’un cancer, devraient faire preuve de prudence.
Mercredi, le Québec comptait 2060 hospitalisations liées à la COVID-19. Une nouvelle projection de l’Institut national d'excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a fait état de 2 339 lits occupés d’ici deux semaines.
Le Québec devra également composer avec une nouvelle tuile : la grippe (influenza) fait son arrivée tardive cette année.
En Europe, où la saison de grippe a commencé il y a quelques semaines, l’influenza a causé une pression sur la première ligne, sans toutefois avoir d’impact important sur les hospitalisations, a expliqué le médecin microbiologiste et expert du MSSS, Dr Jean Longtin.
Écoutez l'entrevue de Geneviève Pettersen avec Joseph Dahine, médecin intensiviste à l'Hôpital de la Cité-de-la-Santé, sur QUB radio: