La fille de Patrick Huard en Californie puis en Allemagne dans le cadre d’un cirque allemand
Francis Bolduc
Patrick Huard mène plusieurs projets de front par les temps qui courent et, pour une bonne partie, ça se passe loin de la caméra. À la veille de ses 55 ans, c’est quelque chose qui lui plaît... particulièrement!
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Le travail ne manque pas pour Patrick Huard. La deuxième saison de LOL: Qui rira le dernier? a été tournée ainsi que la troisième. Il travaille fort au développement de la série Bon Cop, Bad Cop. Il agit aussi comme producteur pour deux séries. «Il y en a une sur la vie du pilote Raymond Boulanger et une autre inspirée du policier Benoît Roberge.» Ces projets sont produits par une compagnie qu’il a fondée avec sa conjointe, Anik Jean, et la boîte de production Attraction Images.
Pour plusieurs de ces projets, Patrick s’active beaucoup derrière la caméra et ça fait son affaire. À la veille de ses 55 ans, c’est une direction qu’il apprécie. Quand on lui fait remarquer au passage qu’il est resplendissant, il rétorque: «Ce que vous voyez, c’est juste quelqu’un qui est heureux. Tout va bien. La vie est bonne. Les personnes autour de moi sont formidables. Je travaille avec des gens incroyables depuis 30 ans. J'ai du monde à mes côtés qui est tellement gentil, fin et professionnel. J’ai rarement été aussi heureux de ma vie. Ça doit être ça qui paraît dans ma face! (rires)»
Il aura 55 ans le 2 janvier. Est-ce que ça le dérange? «Jusqu’à maintenant, je dirais que, sauf exception, chaque année a été meilleure que la précédente.» Et même si c’était possible, il ne retournerait en arrière à aucun prix. «Il n’y a rien qui changerait. Je ne suis pas nostalgique. Il y a quelques jours, on tournait un show de télé sur le 35e anniversaire des Boys. J’étais super content de revoir les gars et je tripais comme un malade. On se rappelait des souvenirs et ce genre de choses, mais je le répète, je ne suis pas quelqu’un de nostalgique. Ce que j’ai vécu, je l’ai vécu, et j’ai toujours envie de vivre de nouvelles expériences. Je veux aller de l’avant, essayer de nouvelles affaires, rencontrer du nouveau monde et me challenger artistiquement et personnellement. Je regarde seulement maintenant et en avant.
Et vieillir en général, pour lui, ça représente quoi? «J’ai toujours su qu’à un moment donné, le monde serait tanné de ma face. Ça fait que je me suis toujours préparé à ça. Le jour où ça va arriver, je vais quand même avoir du travail. Je vais créer, réaliser, produire et être heureux.» Avec le temps, il n’est plus nécessaire pour lui d’être sous les feux des projecteurs. «Non! J’aime ça avoir le spotlight, c’est super le fun, mais je n’en ai pas besoin. Maintenant, ma proportion de travail, je dirais que c’est 80 % derrière la caméra et 20 % devant.»
SA FILLE EN CALIFORNIE
Au fil de la conversation, on a demandé à Patrick des nouvelles de ses enfants. Concernant son plus jeune, qui a des aspirations artistiques comme ses parents, Patrick résume, le sourire aux lèvres. «Lui, il s’amuse, il tripe! Il fait toutes sortes de choses, mais il ne sait pas encore ce qu’il veut faire dans la vie. Il va à l’école et tout va bien. De notre côté, Anik et moi, on ne pousse pas.»
Il enchaîne ensuite en donnant des nouvelles de son aînée, Jessie. «Elle est présentement en Californie, où elle fait du trapèze. Elle est en répétition et va aller ensuite en Allemagne pour un spectacle pendant le temps des fêtes. C’est pour un cirque allemand avec une troupe
à moitié québécoise, à moitié californienne.»
BON COP, BAD COP FRANCHIT UNE AUTRE ÉTAPE
Questionné sur le développement de la série Bon Cop, Bad Cop, que des milliers de fans des films du même nom attendent impatiemment, Patrick raconte: «Je livre le premier épisode dans les jours qui viennent. J’en suis rendu à cette étape. Je suis là-dedans par-dessus la tête, mais il faut que je le dise: j’ai beaucoup de plaisir!» L’humoriste, acteur et scénariste enchaîne en expliquant qu’avec ce premier épisode terminé, il a aussi toute la structure de la saison.
On s’y attendait, il ne peut pas en dire beaucoup en ce qui a trait aux intrigues qu’on découvrira, mais il lève quand même un coin de voile: «La fille de mon personnage, jouée par Sarah-Jeanne Labrosse, est maintenant policière. Martin Ward (Colm Feore) a des aspirations politiques. Il aimerait sortir des forces policières pour aller vivre des choses un peu plus tranquilles. Et il y a un nouveau policier qui se joint à l’équipe et qui est autochtone. Ce qui va driver toute l’histoire, c’est un oléoduc qui traverse le pays.» Là s’arrêtent les révélations.
La série est en développement, huit épisodes sont prévus, pour être présentés possiblement à Crave. Et, oui, une certaine Anik Jean travaillera à la musique. «Sûrement, si son horaire le permet. C’est ce que je veux parce qu’elle a fait une job incroyable sur le deuxième film. Et si c’est possible, j’aimerais bien qu’elle réalise un des huit épisodes, mais ça va dépendre de ses projets.» On termine l’entrevue en lui demandant ce qu’on peut lui souhaiter pour ses 55 ans, qui arrivent à grands pas... La réponse ne se fait pas attendre: «Que ça se poursuive comme c’est présentement, ce serait formidable!»
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