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Ukraine: la femme enceinte évacuée d'un hôpital bombardé a perdu la vie, tout comme son bébé

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TVA Nouvelles

2022-03-14T15:33:59Z
2022-03-14T17:52:50Z
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La semaine dernière, un hôpital a été bombardé à Marioupol, en Ukraine. Les photos d'une femme enceinte en train de se faire évacuer ont fait le tour du monde. Malheureusement, celle-ci est décédée, tout comme son bébé.

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L’image de la jeune femme, transportée sur un brancard par des secouristes avait fait la Une de journaux partout sur la planète mercredi dernier.  

La femme avait été transportée d'urgence dans un autre hôpital, situé encore plus près de la ligne de front, où les médecins ont travaillé pour la maintenir en vie. Réalisant qu'elle perdait son bébé, elle aurait crié aux médecins: «Tuez-moi maintenant!»

Le chirurgien a constaté que la femme avait la hanche écrasée et arrachée. Les médecins ont procédé à une césarienne, mais le nouveau-né n'a montré «aucun signe de vie».

C’est l’agence Associated Press qui s’est fait confirmer ces décès, lundi. Les médecins n’ont pas pu obtenir l’identité de la victime, dont la dépouille a été récupérée par son père et son mari.

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Elle ne s’est donc pas retrouvée dans l’une des fosses communes de Marioupol. 

Au moins trois personnes sont mortes dans l'attaque de mercredi, qui s'est produite alors que la Russie avait accepté de faire une pause de 12 heures dans les hostilités pour permettre aux réfugiés d'évacuer, rapporte CNN.    

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À l'époque, le conseil municipal de Marioupol a accusé les forces russes d'avoir largué plusieurs bombes dessus depuis les airs, qualifiant la destruction d «énorme».

La semaine dernière, le maire de Marioupol, Vadym Boychenko, a également accusé les Russes de génocide pour avoir ciblé des bâtiments civils.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait qualifié l'attaque d'«atrocité».

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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est défendu en affirmant que l'hôpital de Marioupol était la base du bataillon radical Azov et que tous les patients et infirmières étaient partis. 

Plus tard jeudi, un porte-parole du ministère russe de la Défense a démenti lors d'un breffage que la Russie avait bombardé la maternité, qualifiant cela de «provocation». 

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