La famille Taillefer-Simard nous parle de leur temps des fêtes
Carolyn Richard
Alors que la magie du temps des fêtes s’installait et que la première neige de la saison tombait doucement, l’équipe de La Semaine a rencontré les quatre générations du clan Taillefer-Simard, soit Claudette, Marie-Josée, Rosalie et sa fille, Adélie, au magnifique Hôtel Mont Gabriel. Anecdotes, souvenirs et traditions du temps des fêtes ont fait l’objet de la discussion, au cours de cette rencontre chaleureuse avec des femmes de coeur.
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Peut-on dire que chaque année, le temps des fêtes est une longue période de célébration pour la famille Taillefer- Simard?
Marie-Josée: Absolument! Dans notre famille, la période des fêtes est pratiquement sacrée. On commence à se préparer à la fin novembre ou au début décembre.
Claudette: Cette année, mon mari et moi avons fait nos décorations le 1er décembre. Par la suite, il y a toute la préparation de la nourriture à prévoir.
Rosalie: Aujourd’hui, on se divise pas mal les tâches. Tout le monde met la main à la pâte en cuisinant sa spécialité. On apporte tous quelque chose de bon à mettre sur la table. Une chance, car je me souviens que, quand j’étais petite, c’est ma grandmère qui préparait seule le festin de Noël. (Elle regarde Claudette d’un air moqueur.) Et c’était du gros travail, n’est-ce pas, grand-maman? (rires)
C.: Et comment! Je te dirais qu’il y a des choses que je préfère oublier, parfois. (rires)
M.-J.: En plus, quand on fêtait chez mes parents, on n’arrivait pas là le 24 pour repartir le lendemain; on y passait toute la semaine! René et moi arrivions avec les enfants, et mon frère Pierre descendait de Québec avec sa famille, alors du 24 décembre au jour de l’An, on fêtait fort! C’était toujours magique. Sans farce, mon autre frère, Carl, a même souvent utilisé le tracteur de mon père pour en faire un char allégorique! Chaque année, le grand défi était d’établir qui dormirait où dans la maison. Je me souviens que Rosalie se retrouvait souvent dans le même lit que ses deux cousines. (rires)
R.: Et je devais dormir entre les deux, sinon elles se chicanaient. (rires)
Marie-Josée, avez-vous pris la relève de votre mère à un certain moment?
M.-J.: Oui et non. En fait, on ne passe plus la semaine chez mes parents maintenant, car nos enfants ont à leur tour des enfants. Mais on se retrouve encore pour cuisiner ensemble certains plats classiques du temps des fêtes. Ça fait partie de nos traditions.
Et comment se passera votre congé des fêtes 2024?
M.-J.: Il y a un peu de tout cette année et on se promène pas mal, car on n’habite pas très loin les uns des autres. Alors le 24, c’est un Noël qui inclut tout le monde chez mon frère, et le 25, les célébrations sont du côté des familles des conjoints. Par la suite, René et moi souhaitons recevoir les enfants pour passer du temps en famille. Au menu: détente, jeux, bonne bouffe.
R.: Le 25, je fête dans la famille de mon chum, mais il ne faut pas oublier le brunch des fêtes entre Noël et le jour de l’An. Nous y serons avec mes grands-parents, mon frère et sa blonde, mon chum, moi et nos enfants respectifs, bien sûr. On célèbre plusieurs fois dans ma famille, et j’aime ça. (rires)
Et le père Noël fait-il partie des célébrations?
C.: Absolument! Mon mari et moi habitons notre vieille maison de campagne depuis 35 ans, et ça fait des années que le père Noël vient faire sa visite chez nous. Il a même son propre chemin à la maison, et Marie- Josée commence tôt à exciter les enfants à son arrivée. J’ai quand même sept arrière-petits-enfants maintenant. Quand le père Noël arrive, c’est souvent la cohue: ça crie, ça rit et tout le monde est bien énervé! On a l’air d’une belle gang de fous, mais c’est un grand bonheur de vivre ça, même après toutes ces années. C’est tellement beau de voir la joie dans les yeux des enfants, lorsqu’ils voient le père Noël arriver. Il me semble que tant qu’on peut rêver au père Noël, la magie opère.
Et qui fait le père Noël dans votre famille?
M.-J., R. et C. en même temps: le père Noël! (éclats de rire)
Est-ce René qui enfile le célèbre costume?
R.: Dans ma famille, on ne dévoile jamais qui fait le père Noël. C’est un secret bien gardé.
C.: De toute façon, René n’est pas rendu là. (rires) Mais je me souviens qu’une année, René avait fait toute une mise en scène avec de la musique et des images de nos animaux à la fermette, et ces moments sont gravés dans notre mémoire.
M.-J.: Chaque année, on tente de créer de nouveaux souvenirs qui deviendront impérissables. Et pendant les fêtes, la vedette de la famille, c’est surtout mon grand-père. Le père de mon père a endisqué la chanson Les belles-mères avec la Bolduc, dans le temps. C’est un autre trésor musical dans la famille, alors chaque année, on joue cette fameuse chanson. C’est un incontournable.
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