Les symptômes de dépression et d’anxiété ont doublé chez les jeunes depuis la pandémie
![](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F30709040-8cd8-11eb-b506-33459a4edc80_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Agence QMI
Le pourcentage d’enfants et d’adolescents qui ont vécu de la dépression ou de l’anxiété a doublé depuis la pandémie de COVID-19.
• À lire aussi - Pandémie: les arbitres désertent les terrains de sport
• À lire aussi - Pandémie: les inscriptions aux sports en forte baisse chez les jeunes
C’est ce que révèle une étude de l’Université de Calgary publiée dans la revue médicale JAMA Pediatrics lundi. «Les estimations montrent qu'un jeune sur quatre dans le monde présente des symptômes de dépression cliniquement élevés, tandis qu'un sur cinq présente des symptômes d'anxiété cliniquement élevés», a rajouté le Dr Nicolas Racine, l’un des auteurs de l’étude, par voie de communiqué.
L’étude montre également que les adolescentes sont plus susceptibles de développer des symptômes d’anxiété et de dépression que les jeunes garçons.
«Nous avons su aussi, grâce à d'autres études, que les taux de dépression et d'anxiété chez les jeunes ont tendance à fluctuer avec des restrictions», a expliqué la Dre Sheri Madigan. Le plus longtemps que des restrictions sont imposées, le plus d’étapes importantes dans la vie d’un enfant qu’il ne vivra pas normalement, a-t-elle ajouté.
La solution? Plus de programmes d’aide.
L’étude recommande que plus de groupes de support pour adolescents soient instaurés pour les aider à passer à travers cette période difficile. «Ils sont à un moment crucial de leur développement où les relations sociales complexes apparaissent», peut-on lire dans l’étude.
«Bien avant la pandémie, nous avions un système de santé mentale pour les jeunes qui était surchargé et en manque de ressources», a souligné le Dr Racine. Un doublement potentiel des problèmes de santé mentale submergera le système», a-t-il ajouté.