Session parlementaire: la CSQ interpelle le gouvernement sur ses priorités
Agence QMI
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) fait part de ses priorités, alors qu’une nouvelle session parlementaire s’amorce mardi avec le discours d’ouverture du premier ministre François Legault.
L’avenir des centres de la petite enfance (CPE), la pénurie de main-d’œuvre en éducation, la réforme du mode de scrutin et la place des femmes dans la relance économique constituent l’essentiel des préoccupations de la Centrale syndicale.
La CSQ croit que le gouvernement du Québec dispose de suffisamment de leviers pour investir dans le développement du réseau de la petite enfance, alors qu’Ottawa promet d’injecter 6 milliards $.
Selon la CSQ, Québec se doit de mettre fin à la pénurie de main-d’œuvre qui affecte lourdement les services dans le réseau scolaire et collégial.
«On ne pourra pas continuer sur la même trajectoire en espérant que le problème de recrutement et d'attraction se règle par lui-même», a indiqué dimanche le président de la CSQ, Éric Gingras, par communiqué.
La CSQ rappelle au gouvernement caquiste sa promesse de réformer le mode de scrutin pour «une représentation politique plus démocratique» à l’Assemblée nationale, alors que les élections provinciales sont prévues dans moins une année.
Les femmes ayant été plus touchées par la crise économique en raison de la pandémie, la CSQ souhaite que le discours d’ouverture du premier ministre leur consacre une place importante.
À ce propos, la Centrale syndicale souhaite un engagement du ministre du Travail à réviser la Loi sur l’équité salariale.
«À quelques semaines du 25e anniversaire de la Loi sur l'équité salariale, le gouvernement peut choisir d'incarner cette priorité en permettant aux femmes d'obtenir une pleine reconnaissance de leur travail», a ajouté M. Gingras.