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Environnement

Une médecin veut qu'on reconnaisse que la crise climatique est «une urgence de santé»

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Photo portrait de Jean Balthazard

Jean Balthazard

2021-09-15T11:00:00Z
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Les chaleurs extrêmes, la pollution atmosphérique, les catastrophes naturelles: les impacts des changements climatiques se font sentir de plus en plus et mettent en danger la santé des gens. C’est pourquoi la crise climatique est devenue une «urgence de santé», avance une médecin de famille.

«L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’un décès sur quatre à travers le monde est lié à l'environnement», rappelle d’entrée de jeu la présidente de l’Association québécoise des médecins pour l'environnement, la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers. 

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«Et pourtant, encore une fois, dans l'espace public, on entend très peu de la part des experts en climat et des politiciens, les liens entre la santé et le climat», ajoute-t-elle. 

815 morts  

Le Canada n’est pas épargné par cette crise climatique. Le territoire se réchauffe de deux à trois fois plus vite que le reste du monde. Cet été, en Colombie-Britannique, plus de 815 personnes sont mortes subitement au cours d'une canicule. Et les nombreux feux de forêt recensés dans le pays ont créé de la pollution atmosphérique qui s’est fait ressentir même jusqu’à Montréal. 

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«Cette pollution-là est néfaste. Elle tue, elle rend malade, elle demande que l'on consulte plus souvent le médecin, qu'on aille plus souvent à l'hôpital», avertit la Dre Pétrin-Desrosiers. 

Sauver des vies  

La médecin de famille se prononce en vue des élections fédérales pour appeler les partis politiques à prendre au sérieux cette crise climatique. Elle espère que peu importe le parti élu, il s’attaquera à l’exploitation des énergies fossiles. Il faut aussi planifier l'adaptation aux changements climatiques, qui est «pratiquement absente des plateformes des partis», selon elle. 

«On peut réduire [nos] émissions de gaz à effet de serre, c'est bon. Ça va peut-être nous sauver après 2050, explique-t-elle. Mais d'ici là, on sait qu'on va [ressentir] les impacts des changements climatiques et la réponse à ça va être déterminante pour savoir combien on va être capable de sauver de vies.»

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