La commission d’enquête sur l’ingérence chinoise ne saurait tarder, dit LeBlanc
Raphaël Pirro
Le gouvernement Trudeau serait en train de fignoler les derniers détails de la commission d’enquête sur l’ingérence étrangère après des mois de «discussions» entre les libéraux et les autres partis.
Le maître d’orchestre dans ce dossier pour le gouvernement, le ministre Dominic LeBlanc, en a révélé un peu plus sur l’état des choses mardi matin, en marge de la retraite du cabinet du gouvernement Trudeau à l’Île-du-Prince-Édouard.
«Je n’ai pas pensé que je passerais plusieurs jours par semaine de vacances au mois d’août à parler avec Alain Therrien (Bloc québécois), Peter Julian (NPD) et Andrew Scheer (Parti conservateur)», a-t-il blagué.
«La bonne nouvelle c’est qu’on l’a fait en amitié, et avec un esprit collaboratif, qui franchement, je suis convaincu, va porter fruit.»
Les discussions ont repris de plus belle en début de semaines, avec plusieurs conversations depuis hier et d’autres à venir possiblement dès aujourd’hui.
Un des défis auquel fait face le ministre est de trouver un commissaire. Un processus qui ne se résume pas à faire quelques appels, a-t-il soutenu, le choix devant être validé par un long processus qui implique les hauts fonctionnaires non partisans.
Pour l’aider dans le processus, le ministre s’est entretenu avec le juge en chef de la Cour suprême Richard Wagner à deux reprises depuis le début de l’été.
«Nous espérions tous en avoir terminé plus tôt», a-t-il avoué.
Lundi, le chef conservateur Pierre Poilievre a fustigé le gouvernement, l’accusant de vouloir ralentir la mise sur pied d’une commission d’enquête le plus possible.