La candidature de son seul opposant rejetée: «Vladimir Poutine, c’est plutôt le chef d’un état mafieux»

Le rejet de la candidature du seul opposant de Vladimir Poutine en vue de l’élection présidentielle est surtout une démonstration de force du leader russe, estime le membre associé de la Chaire Raoul-Dandurand, Guillaume Lavoie.

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«Pourquoi Vladimir Poutine, qui est sûr d’être élu, manœuvre autant pour être certain d’être élu, même si tout est arrangé avec le gars des vues? C’est parce que Vladimir Poutine, c’est plutôt le chef d’un état mafieux», a-t-il déclaré en entrevue à LCN.

Pour M. Lavoie, «il n’y a aucune espèce de doute» que Poutine sera élu. Néanmoins, le président russe doit le faire en continuant d’imposer le respect.

«On va vouloir mesurer, dans la politique interne du régime, est-ce qu’il va gagner avec difficulté? Et s’il gagnait avec difficulté, ça serait une démonstration de faiblesse à l’interne et ça pourrait amener quelqu’un qui voudrait être calife à la place du calife. Alors, ce qu’on veut, c’est de verrouiller toutes les choses pour montrer que Vladimir Poutine est en contrôle de tout, même de sa réélection», explique Guillaume Lavoie.

Quant au candidat rejeté, Boris Nadejdine, il ne faut pas s’attendre à ce que sa tentative d’appel soit fructueuse. 

«Il pourrait faire appel devant divers tribunaux, mais comme tout cela est contrôlé par Vladimir Poutine, on lui souhaite bonne chance», soutient le membre associé de la Chaire Raoul-Dandurand.

Par ailleurs, M. Nadejdine peut s’estime chanceux du sort qui lui a été réservé, mentionne Guillaume Lavoie.

«Les autres qui ont été des candidats un peu gênants ont soit glissé par hasard du sixième étage d’un hôpital ou se sont retrouvés en prison. Alors, de se faire refuser sa candidature, c’est peut-être la moins pire de toutes les possibilités», clame-t-il.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.