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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

La candidate de droite à la présidentielle française en difficulté

AFP
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Agence France-Presse

2022-02-11T18:15:41Z
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La candidate du principal parti de droite à l'élection présidentielle en France, Valérie Pécresse, se retrouvait en difficulté avant son premier grand rassemblement: stagnant dans les sondages et lâchée par plusieurs cadres, elle attend toujours un geste de soutien de l'ex-président Nicolas Sarkozy.

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Mme Pécresse, candidate du parti Les Républicains (LR), a rencontré vendredi M. Sarkozy, dernier président de droite (2007-2012) et figure tutélaire de sa famille politique, dont elle a été ministre pendant cinq ans. Mais elle n'a pas fait état de son soutien en sortant de l'entretien.

«Nous avons eu une conversation entre amis, franche et affectueuse», a déclaré la présidente de la région parisienne, se disant «très heureuse de cet entretien» de plus d'une heure dans les bureaux parisiens de l'ancien chef de l'État qui était «aussi un moment en famille».

Dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on décrit «une discussion approfondie dans un climat très amical et chaleureux». 

Cette rencontre était particulièrement scrutée en raison de signaux jugés inquiétants pour Valérie Pécresse avant un grand rassemblement à Paris dimanche devant plusieurs milliers de personnes.

Tout d'abord, les ralliements de responsables LR au président Emmanuel Macron se sont succédé cette semaine: l'ancien ministre Éric Woerth, la maire de Calais (nord) Natacha Bouchart puis l'ancienne secrétaire d'État Nora Berra, qui ont tous jugé excessive la place accordée à l'immigration dans sa campagne, sous la poussée de l'extrême droite.

Après avoir décollé dans les intentions de vote en décembre à la suite de son investiture, Valérie Pécresse plafonne, loin derrière le président sortant et à la lutte avec les candidats d'extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour pour une place au second tour.

Plus préoccupant encore: le quotidien Le Figaro s'est fait l'écho jeudi de propos sévères prêtés en privé à Nicolas Sarkozy, qui affiche une certaine proximité avec Emmanuel Macron.

«Valérie part dans tous les sens», elle n'a «rien compris à la campagne» et «est inexistante», ou encore «il n'y a pas de dynamique», selon les propos attribués à l'ex-président, qui se serait également ému des fréquentes références à son prédécesseur de droite Jacques Chirac de celle qu'il a fait entrer au gouvernement.

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