L’entreprise de Caroline Néron est avantagée par les tarifs que Trump impose à la Chine

Les tarifs de 145% imposés par l’administration américaine sur les produits provenant de Chine avantagent l’entreprise de la comédienne et entrepreneure Caroline Néron, Libre et assumée, qui propose des vibrateurs, des bijoux et du maquillage.

C’est ce que la femme de 51 ans a raconté jeudi au microphone d’Isabelle Maréchal, à QUB, qui est diffusée au 99,5 FM Montréal.

Libre et assumée n’exporte pas en ce moment vers le pays de Donald Trump, elle n’est donc pas frappée comme d’autres joueurs de l’industrie du plaisir qui dépendent de cet important marché.

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«C’est très positif pour moi [les tarifs], honnêtement, je dois dire, parce que présentement je n’exporte pas aux États-Unis. [...] Il y en a des compagnies qui sont dans la même catégorie que moi qui, eux autres, sont affectées parce que tous les produits originaires de Chine – et la plupart des vibrateurs viennent de Chine – vont être imposés», a dit Caroline Néron, qui partageait cette tribune avec l’homme d’affaires Francis Lacombe, de Technostrobe, une entreprise concevant et fabriquant des solutions d’éclairage intégrées pour l’industrie éolienne, dont Trump est peu friand.

«[Les tarifs sur la Chine] désavantagent les Américains, donc ça nous avantage nous autres. [...] C’est sûr que ça nous valorise et ça conscientise aussi le consommateur à acheter plus canadien. Donc, c’est sûr qu’on voit quand même qu’on a plus d’opportunités.»

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Caroline Néron, qui joue la DG de l'hôpital Saint-Vincent dans STAT et qui a brillé dans la série La collecte, disponible sur illico+, souhaite prendre de l’expansion, mais cette croissance ne se fera pas au sud de la frontière. Elle rencontre plutôt des bannières et de gros détaillants pour faire croître ses ventes.

Libre et assumée propose également des bijoux. Comme plusieurs composantes viennent des États-Unis, Caroline Néron a dû chercher d’autres fournisseurs et, dit-elle, son entreprise «essaie de produire le plus de bijoux au Québec au lieu d’aller les produire ailleurs».

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