La Barbade invite les Canadiens à venir télétravailler depuis la plage
Sandrine Vincent
Si vous êtes en télétravail depuis le mois de mars, l’idée de changer de décor et d’aller travailler sous le soleil des tropiques peut être alléchante.
C’est exactement ce que propose le gouvernement barbadien aux visiteurs étrangers avec leur tout nouveau visa de douze mois qui permet aux citoyens de différents pays de venir travailler sur leurs plages paradisiaques.
Depuis le 24 juillet dernier, le pays accepte les candidatures de citoyens confinés en manque de soleil qui veulent venir sur leur île. Le visa est d’une durée de 12 mois et leur permet de faire du télétravail en direct d’un décor enchanteur des caraïbes. Le rêve!
Hastings Beach, Barbade
Depuis le début de la pandémie, le pays n'accueille plus vraiment de visiteur à court terme : ce visa vient donc répondre aux nouvelles réalités des voyageurs qui doivent passer 14 jours en isolement pour ensuite avoir la chance de profiter du pays hôte. Et comme de plus en plus d’entreprises se tournent vers le télétravail de façon permanente, les travailleurs sont plus mobiles et ont le luxe de travailler à distance... où ils veulent! Les voyageurs profitant de ce visa n'auront pas à payer d'impôts à la Barbade.
L’application au visa est simple : il suffit de remplir le formulaire sur le site web, répondre à quelques questions concernant le type de travail que vous effectuer, fournir une photo de votre passeport et de votre certificat de naissance et hop, vous devriez avoir une réponse du gouvernement de la Barbade d’ici 7 jours.
Bathsheba, Barbade
Le programme est ouvert à tous ceux qui ont un revenu de plus de 50 000 dans les 12 prochains mois. L’application pour le visa coûte 2000$ pour une seule personne et 3000$ pour un couple ou une famille.
On doit toutefois vous mettre en garde : le gouvernement canadien décourage encore fortement les voyages à l’extérieur et qu’il est fort important de valider avec ses assurances voyages notre couverture afin de ne pas avoir de mauvaises surprises.
Source : Condé Nast