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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

L'Ukraine dit avoir déjoué une attaque russe contre Zelensky

Photo CLODAGH KILCOYNE/AFP
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Agence France-Presse

2023-08-07T11:59:31Z
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Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont dit lundi avoir arrêté une femme accusée d'avoir aidé la Russie à préparer une attaque contre le président Volodymyr Zelensky pendant une visite à Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine.

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Dans un communiqué, le SBU a déclaré avoir interpellé une «informatrice des services secrets russes qui recueillait des renseignements sur la visite prévue du président dans la région de Mykolaïv», proche de la ligne de front, en vue d'une «attaque aérienne massive».

Selon la même source, cette femme qui travaillait dans un magasin sur une base militaire «a tenté d'établir l'heure et la liste des lieux de l'itinéraire provisoire du chef de l'État dans la région».

Le SBU a diffusé une photo floutée de cette femme, détenue par des agents, ainsi que des messages téléphoniques et des notes manuscrites concernant des activités militaires.

Volodymyr Zelensky a souligné lundi sur la messagerie Telegram que le SBU l'avait informé de cette tentative d'attaque et tenu au courant de la «lutte contre les traîtres» en Ukraine.

Le président ukrainien a visité la région de Mykolaïv en juin après la rupture du barrage de Kakhovka, qui a provoqué l'inondation de larges parties du sud de l'Ukraine, et fin juillet après des bombardements meurtriers.

Dans son communiqué, le SBU précise avoir pris «des mesures de sécurité supplémentaires» pour la visite de Volodymyr Zelensky, mais n'avoir pas immédiatement arrêté la femme, «afin d'obtenir de nouvelles informations sur ses +parrains+ russes et les tâches qui lui étaient assignées».

Selon le SBU, elle a notamment cherché à obtenir des renseignements sur l'emplacement des systèmes de guerre électronique et des entrepôts de munitions ukrainiens, puis a été arrêtée «en flagrant délit» pendant qu'elle tentait de transmettre ses informations aux services secrets russes.

Elle est accusée de diffusion non autorisée d'informations sur les mouvements d'armes et de troupes et risque jusqu'à 12 ans de prison, ont précisé les services de sécurité.

La justice ukrainienne annonce régulièrement l'arrestation de personnes habitant en Ukraine accusées de transmettre des informations pour aider l'armée russe.

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