La principale organisatrice du convoi à Ottawa, Tamara Lich, veut sortir de prison
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Anne Caroline Desplanques | Journal de Montréal
La principale organisatrice du siège d’Ottawa, Tamara Lich, devra passer au moins une autre fin de semaine en détention en attendant une décision sur sa demande de remise en liberté conditionnelle.
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Mme Lich était de retour en cour mercredi pour tenter de convaincre la justice de la libérer sous caution.
Elle a demandé une révision de la décision de la juge Julie Bourgeois de la Cour de justice de l’Ontario qui a refusé la semaine dernière de la libérer dans l’attente de son procès, de crainte qu’elle récidive.
Devant un autre juge, son avocate Diane Magas a mis en doute l’impartialité de la juge Bourgeois en indiquant que la magistrate s’est portée candidate pour le Parti libéral du Canada en 2011, en plus de souligner que la juge parlait d’Ottawa comme de «sa communauté» la semaine dernière.
Me Magas a également plaidé que le statut métis de sa cliente n’a pas pleinement été pris en considération.
L’avocate a indiqué que sa cliente souhaite retourner chez elle en Alberta auprès de ses enfants et de ses petits-enfants, et qu’elle souhaite retrouver son emploi.
Ex-travailleuse du secteur pétrolier, Mme Lich s’est ensuite engagée en politique au sein du parti séparatiste albertain. Elle a quitté ses fonctions de secrétaire du Maverick Party peu après son arrivée à Ottawa pour se consacrer au convoi, en indiquant qu’elle resterait dans la capitale fédérale «le temps qu’il faudra».
Elle affirme maintenant avoir pris des vacances de son emploi pour participer au convoi et être maintenant en congé sans solde.
Écoutez la chronique judiciaire de l’ex-juge Nicole Gibeault sur QUB radio:
Lich est l’instigatrice de la campagne de sociofinancement qui a donné naissance au convoi dit de «la liberté». L’Albertaine de 49 ans est aussi depuis le premier jour le principal visage du mouvement. Elle fait face à un chef d’accusation criminelle d’avoir conseillé à autrui de commettre un méfait.
Tamara Lich doit revenir devant le tribunal lundi.
Deux autres organisateurs font aussi face à des accusations criminelles. Pat King est lui aussi incarcéré en attente de son procès, tandis que Chris Barber a lui été libéré sous caution.