L’Irak annonce l’arrestation d’un membre de l’EI ayant incité à l’attentat de La Nouvelle-Orléans

AFP
Les autorités irakiennes ont arrêté un membre présumé du groupe jihadiste État islamique accusé d’avoir incité à l’attaque au camion qui a tué 14 personnes à La Nouvelle-Orléans en janvier, a déclaré dimanche le pouvoir judiciaire irakien.
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, dans le quartier français ultratouristique de cette grande ville de Louisiane, un vétéran de l’armée américaine qui, selon le FBI, avait juré fidélité à l’EI, a lancé son pick-up sur la foule qui fêtait le réveillon, tuant 14 personnes et en blessant une trentaine d’autres.
Il a été tué dans des échanges de tirs avec la police.
Le Conseil judiciaire suprême d’Irak a fait état de l’arrestation d’un homme «pour avoir incité à commettre l’attentat à la camionnette de janvier 2025 aux États-Unis», après que Bagdad a reçu une demande d’aide de Washington dans le cadre de l’enquête.

Le suspect était «un membre du bureau des opérations extérieures de l’organisation terroriste Daesh [acronyme arabe de l’EI]», a précisé le Conseil.
Le suspect comparaîtra devant la justice irakienne pour être jugé en vertu de la loi antiterroriste.

Bien que l’Irak ait proclamé en 2017 la défaite du groupe djihadiste sur son territoire, des cellules de l’EI sont restées actives et mènent des attaques sporadiques contre l’armée et la police irakiennes.
Selon un récent rapport de l’ONU, les opérations antiterroristes menées par le gouvernement ont entraîné la mort de près de la moitié des hauts responsables de l’EI en Irak.
L’EI avait proclamé un «califat» en 2014, après s’être emparé de grandes parties de l’Irak et de la Syrie. Il a également été défait en Syrie en 2019.