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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

En mode lecture: un Djian plein de surprises

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Photo portrait de Karine Vilder

Karine Vilder

18 mai
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Beaucoup d’eau a coulé depuis Bleu comme l’enfer et 37°2 le matin. Mais une chose n’a pas changé : le plaisir de lire qui accompagne chaque nouveau roman de Philippe Djian.

Quasi octogénaire, Victor vit sur une petite île touristique. Jonas et Édith, ses enfants, y ont aussi déjà habité, mais ça fait bien longtemps qu’ils sont partis s’établir sur le continent. Ce qui convient parfaitement à Victor. Pour dire les choses sans ambages, moins il les voit, mieux il se porte. Et pour leur enlever tout à fait le goût de venir lui rendre visite ne serait-ce qu’à l’occasion, il a entrepris de jouer les vieillards séniles en leur présence. Il a même été jusqu’à pisser dans son pantalon devant son fils.

Ce jour-là, il a toutefois été un peu trop loin. Parce que depuis, Jonas et Édith commencent à croire qu’il n’est plus en mesure de vivre seul, que le moment est peut-être venu de le placer dans une résidence pour personnes âgées.

À huis clos

Finalement, ce n’est pas l’histoire du pipi qui convaincra Édith de retourner sur cette île pleine de mauvais souvenirs, mais de curieux retraits d’argent. Elle a beau détester son père, c’est quand même elle qui s’occupe de gérer sa retraite et un matin, elle va remarquer certaines anomalies dans ses comptes.

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Pour savoir ce qu’il fabrique avec tout le fric qu’il retire, il n’y a malheureusement pas 56 solutions. Accompagnée de Jonas, elle ira donc faire un tour là-bas, sur l’île, et verra ce que son cher papa tenait tant à leur cacher...

Comme souvent avec Philippe Djian, un roman singulier qui raconte à quel point tout peut être plus compliqué avec la famille.

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Photo fournie par les Éditions City
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Photo fournie par les Éditions Le livre de poche
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Photo fournie par les Éditions Albin Michel
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Photo fournie par les Éditions Hachette
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Photo fournie par les Éditions JC Lattès
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Plus de 30 ans après la sortie de ce superbestseller, on peut maintenant en lire la suite. Laquelle se déroule 15 ans après les faits survenus dans La firme.

Le prix d’une vie

Mitch McDeere travaille désormais à New York pour Scully & Pershing, le plus grand cabinet d’avocats de la planète. Un boulot qu’il aime et qui l’amène régulièrement à voyager aux quatre coins du globe. Notamment en Libye, où Kadhafi fait la pluie et le beau temps. Mais une fois là-bas, les choses ne tarderont pas à tourner au vinaigre : sa collègue va être enlevée et lorsque la demande de rançon arrivera, toutes les parties impliquées ne seront pas nécessairement prêtes à sortir autant d’argent de leurs poches. À Mitch de voir ce qui peut être fait pour renverser la vapeur, sinon sa collègue pourrait bien être exécutée de sang-froid.

Que dire, que dire... Ça brasse pas mal et Grisham sait comment tenir ses lecteurs en haleine. Toutefois, pour nous, la magie n’a pas été au rendez-vous.

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