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L'ex d'Elisabeth Rioux ne sortira pas sitôt de prison et voici pourquoi

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Michael Nguyen | Journal de Montréal

2022-08-17T17:30:00Z
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L’ex-conjoint de la femme d’affaires et influenceuse Elisabeth Rioux ne sortira pas au sixième de sa peine en raison de son manque d’efforts de réhabilitation.

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«Vous ne vous êtes mobilisé dans aucune mesure thérapeutique sérieuse avant l’incarcération. Vous ne produisez aucun renseignement permettant de croire que votre prise en charge pourrait s’amorcer au cours de la mesure libératoire que vous sollicitez», peut-on lire dans la décision de la Commission québécoise des libérations conditionnelles concernant Bryan McCormick.

Rappelons que McCormick, 29 ans, a écopé de six mois de prison au début de l’été pour avoir été violent physiquement et pour avoir menacé de mort à plusieurs reprises Elisabeth Rioux, et ce, même quand elle était enceinte de leur fille, Wolfie.

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Elisabeth avait d'ailleurs réagi à la sentence quelques semaines plus tard, se disant vide et apeurée. 

La cour a décidé qu'il était trop violent et dangereux pour sortir plus tôt que prévu de prison.

Cherchant à contrôler l’influenceuse, il s’en était pris à elle entre 13 et 15 fois en une seule année. En plus des violences envers Elisabeth, McCormick ne s’était pas gêné pour détruire des biens, ou encore pour frapper les murs assez fort pour les trouer.

«La violence que vous avez déployée n’est pas situationnelle ou circonstancielle, ont noté les commissaires lors de l’audience mardi. Vous avez sciemment choisi la violence à l’égard de votre partenaire intime comme moyen de contrôler votre environnement conjugal. Les délits sont objectivement graves, de nature à laisser des séquelles importantes à la victime.»

Malgré ses gestes, McCormick a affirmé hier qu’il «n’est pas une personne violente». Mais s’il a affirmé qu’il «prenait entièrement la responsabilité» de ses gestes, il a ensuite eu des propos mitigés. Il a entre autres affirmé qu’une blessure causée à la lèvre de son ex-conjointe avait été causée simplement «en lui faisant un bisou».

«Vous louvoyez, et dites qu’il y a deux côtés à une médaille», peut-on lire dans la décision.

Ainsi, même si une agente évaluatrice recommandait une libération anticipée au sixième de la peine, les commissaires ont estimé que McCormick devrait rester incarcéré, afin qu’il fasse la preuve d’une «sincère motivation à investir une réelle démarche de changement».

«Considérant l’ensemble des éléments du dossier [...], la Commission considère que le risque de récidive que vous présentez est inacceptable compte tenu de la nécessité de la protection du public», indique la décision.

SI VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE

SOS violence conjugale

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