5 choses qui ont coulé le CH face aux Blues
This is a modal window.
Playback Denied: Location

Vincent Duquette
Le Canadien n'a jamais été dans le coup face aux Blues de Saint-Louis, mardi soir. Les hommes de Martin St-Louis ont été complètement dominés dans plusieurs aspects du jeu pour finalement s'incliner de manière décisive au compte de 6 à 1.
• À lire aussi: Martin St-Louis : «Ce n’est pas un échec, c’est de l’engrais»
• À lire aussi: Le Canadien s’est fait endormir par les Blues
Trop passif dans son territoire et pas assez incisif dans la zone ennemie, le CH a été surclassé par une formation qui joue son meilleur hockey de la saison par les temps qui courent.
Voici cinq éléments qui ont coulé le Tricolore dans cette rencontre.
1) Autre lent début
Comme ce fut le cas samedi dernier contre l'Avalanche du Colorado, le Canadien a mis beaucoup de temps avant de se mettre en marche. L'adversaire gagnait pratiquement toutes les courses pour les rondelles libres et n'avait aucune difficulté à s'installer et à s'échanger la rondelle dans le territoire offensif.
Les Blues ont également profité de la couverture homme à homme pour commettre de l'obstruction planifiée afin de se donner des angles de tir vers le filet. Le CH n'a jamais été en mesure de répondre à cette stratégie tout au long de la rencontre.
This is a modal window.
Playback Denied: Location
2) Les revirements
C'était très difficile à regarder. Combien de rondelles le CH a-t-il redonnées à l'adversaire à la suite d'une passe errante ou imprécise? La LNH a compté seulement cinq revirements à l'endroit des joueurs du Canadien, mais ce nombre semble peu élevé lorsqu'on regarde attentivement le déroulement du match.
Autre point à ce sujet: plusieurs tirs de la pointe, en provenance du bâton de Michael Matheson notamment, ont été facilement bloqués par les Blues, leur permettant ainsi d'en reprendre le contrôle et d'amorcer une contre-attaque. Même s'il ne s'agit pas d'un revirement à proprement dit, ce type de jeu a tué plusieurs poussées du CH en zone offensive.
3) Les batailles perdues le long des rampes
Le but inscrit par les Blues en toute fin de première période a été provoqué à la suite d'une bataille pour la possession de rondelle perdue par Christian Dvorak derrière le filet de Samuel Montembeault. Robert Thomas a ensuite remis le disque à la pointe et le tir subséquent, dévié par Dylan Holloway, s'est frayé un chemin jusque dans le filet.
Ce n'est qu'un exemple d'une des nombreuses batailles perdues le long des rampes par le CH mardi soir.
This is a modal window.
Playback Denied: Location
4) Couverture défensive trop passive
Toute la soirée, les Blues n'ont eu aucune difficulté à pénétrer dans le territoire du Canadien. La ligne bleue leur était offerte sur un plateau d'argent et les locaux en ont profité.
Cette passivité dans la couverture défensive nous rappelait drôlement le début de saison atroce du CH dans cet aspect du jeu.
5) Peu de chances à 5 contre 5
À forces égales, le Tricolore n'a jamais été de taille durant le match, excepté peut-être en troisième période alors que le match était déjà hors de portée. Le trio de Jake Evans a connu une soirée très difficile, tout comme Patrik Laine.
Le trio de Suzuki ainsi que l'unité pivotée par Christian Dvorak ont mieux fait que le reste du groupe à cinq contre cinq, mais ce ne fut pas suffisant. Alex Newhook a aussi obtenu de belles chances de marquer, provoquées par sa grande vitesse, mais il n'a pas été en mesure de déjouer Jordan Binnington.