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L'article provient de TVA Sports
Sports

L'empreinte de Guy Lafleur sur la société québécoise

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2022-04-23T16:11:17Z
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Le grand Guy Lafleur était un homme du peuple. Dans la foulée des réactions ayant suivi son décès, vendredi, il va de soi de donner la parole aux Québécois et Québécoises pour lui rendre hommage.

Si plusieurs avaient leur propre photo en compagnie de l’ancien joueur du Canadien de Montréal à publier sur les réseaux sociaux, certains ont sorti leur plus belle plume pour saluer le départ de Lafleur, qui était natif de Thurso. Des gens du peuple originaires de Montréal, Québec, Granby, Gatineau, Gaspé. De tous les coins de la province, en fait. 

«Tout ça me rend bien triste. Guy Lafleur! Il suffit de prononcer le nom et on peut sentir la force monter en nous, avoir le goût de s'envoler à fond de train sur la glace, a notamment partagé Yanick Myre, un homme de 38 ans ayant grandi à Gatineau, par l'entremise de son compte Facebook. Maurice Richard, Jean Béliveau, Guy Lafleur... ça me fait de la peine de voir ces grands messieurs partir. Pas parce que je les ai vus jouer! Parce que leur empreinte sur notre société a été si importante. À une certaine époque, les succès des Canadiens de Montréal, c'était une façon de dire qu'on était les meilleurs au monde dans quelque chose. Et ça, je pense qu'on le doit beaucoup à un homme comme Guy Lafleur.»

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Détecteur de mensonges 

Originaire de la région de Québec, Myriam Verreault s’est pour sa part souvenue de l’époque où Lafleur avait porté les couleurs des Nordiques de Québec, de 1989 à 1991. Elle avait alors une dizaine d’années.

«Je me rappelle juste de l’avoir vu jouer en bleu, a-t-elle écrit, non sans une pointe d’humour. Je trouvais que ça lui faisait mieux que le rouge. Il ne portait pas de casque et j’avais peur qu’il se pète la tête... Mon père, irréductible [partisan des] Canadiens, me disait que c’était son joueur préféré alors je m’attendais à ce qu’on gagne la coupe avec lui. Une fois, j’avais pu serrer sa grosse main dans le p’tit centre d’achat Place l’Ormière et je m’en vantais quand on jouait à "Détecteur de mensonges".»

«Le samedi soir, on enfilait notre pyjama, avec un bol de céréales et on avait le droit d'écouter la première période, a pour sa part raconté Patrick Gaudreau, âgé de 48 ans et fier résident de Granby. C'est là qu'on a connu Guy Lafleur, les cheveux dans le vent, tellement il patinait vite. J'imagine l'ovation que le "Démon blond" a reçue quelque part au paradis. Par tous ceux et celles qu'il a touchés et qui étaient déjà de l'autre côté.»

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