Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Les otages seraient pour la plupart toujours vivants

Deux Américaines ont d’ailleurs été libérées par le Hamas et retournées en Israël

Photo AFP
Partager
Photo portrait de Olivier Faucher

Olivier Faucher

2023-10-20T11:26:31Z
2023-10-21T01:10:25Z
Partager

La majorité des centaines d’otages enlevés par le Hamas le 7 octobre dernier sont vivants, selon l’armée israélienne, pendant qu’une poignée de pays s’activent en coulisses pour tenter de faire libérer leurs ressortissants faisant partie du lot.

• À lire aussi: Les deux otages américaines libérées sont arrivées en Israël

• À lire aussi: Israël: Macron confiant sur les otages français, des messages passés au Hezbollah

• À lire aussi: Aux portes de Gaza: une aide insuffisante qui tarde à arriver

Leur nombre était estimé à 100, voire 150 il y a une semaine. Or, ce seraient plutôt 203 personnes que le mouvement islamiste palestinien aurait enlevées, et qui seraient toujours détenues dans la bande de Gaza, a révélé aujourd'hui l’armée de l’État hébreu.

Dans un communiqué, celle-ci a indiqué que « la majorité des otages sont vivants » et que ceux-ci comptaient des étrangers d’une vingtaine de pays. Plus de vingt d’entre eux sont mineurs et de 10 à 20 personnes ont 60 ans et plus.

Deux otages américaines, une mère et sa fille, ont d’ailleurs été libérées aujourd'hui et sont arrivées saines et sauves en Israël.

Les otages Natalie Shoshana Raanan et Judith Tai Raanan une fois libérées.
Les otages Natalie Shoshana Raanan et Judith Tai Raanan une fois libérées. Photo AFP

Judith Tai Raanan et Natalie Shoshana Raanan, originaires de l’État de l’Illinois, ont été transportées par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) depuis Gaza, selon ce qu’a indiqué l’ONG qui a salué ces premières libérations comme une « lueur d’espoir ».

Publicité
Merci au Qatar

Un porte-parole du Hamas a fait savoir que c’est à la suite de la médiation du Qatar que ces premiers otages ont été relâchés.

Tous les yeux sont d’ailleurs tournés vers ce petit État arabe quant au sort des autres otages, parce qu’il est le plus susceptible de faire bouger les choses, alors qu’une poignée de pays s’activent en coulisses pour faire libérer leurs ressortissants du lot des otages.

Le Qatar, où est d’ailleurs installé le bureau politique du Hamas, est un habitué des missions de bons offices entre les mouvements radicaux et les Occidentaux.

  • Écoutez l'expert en politique internationale Loïc Tassé à l'émission de Benoit Dutrizac via QUB radio :

Les 20 camions d’aide humanitaire, jugés largement insuffisants, ne sont d’ailleurs pas parvenus à entrer dans la bande de Gaza aujourd'hui comme l’espéraient plusieurs. 

Pendant que les millions de Palestiniens l’attendent désespérément, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a décidé de se rendre lui-même au terminal de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, pour tenter de faire « avancer » les choses. C’est là où s’agglutinent les poids lourds qui attendent d’entrer dans l’enclave palestinienne.

Les camions attendus ce week-end

Le président américain, Joe Biden, s’attendait aujourd'hui à voir les 20 camions pénétrer dans la bande de Gaza « d’ici les prochaines 24 à 48 heures ».

Ce vendredi, les ruines de ces bâtiments de la ville de al-Zahra, située dans le sud de la bande de Gaza, fumaient encore à la suite des bombardements de la nuit.
Ce vendredi, les ruines de ces bâtiments de la ville de al-Zahra, située dans le sud de la bande de Gaza, fumaient encore à la suite des bombardements de la nuit. Photo AFP

Du côté des hôpitaux, où les pénuries de fournitures se font particulièrement sentir, les soignants sont forcés de choisir qui soigner devant l’afflux important de blessés causé par les bombardements israéliens qui auraient fait plus de 3700 morts depuis le début de la guerre.

Par ailleurs, Israël se préparait toujours à son invasion terrestre imminente de la bande de Gaza aujourd'hui, alors que des milliers de ses troupes sont déployées près de la frontière.

Avec l’AFP

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité