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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

L'ambassadeur israélien à l'ONU accroche l'étoile jaune sur sa poitrine

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AFP

2023-10-31T01:49:34Z
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L’ambassadeur israélien à l’ONU Gilad Erdan a accroché une étoile jaune sur sa poitrine lundi lors d’une réunion du Conseil de sécurité, assurant qu’il la porterait «avec fierté» tant que le Conseil ne condamnerait pas «les atrocités» du Hamas. 

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«Certains d’entre vous n’ont rien appris ces 80 dernières années. Certains d’entre vous ont oublié pourquoi cette organisation (l’ONU, NDLR) a été créée», a lancé l’ambassadeur, dénonçant le «silence» du Conseil de sécurité sur les attaques sans précédent du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre.

Le Conseil profondément divisé n’a adopté aucune résolution sur la guerre entre Israël et le Hamas.

«Alors je vais vous le rappeler. À partir de ce jour, à chaque fois que vous me regarderez, vous vous rappellerez ce que cela signifie de rester silencieux face au mal», a déclaré l’ambassadeur israélien.

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«Comme mes grands-parents, et les grands-parents de millions de juifs, à partir d’aujourd’hui, mon équipe et moi porterons des étoiles jaunes», a-t-il ajouté en se levant pour accrocher à son costume une étoile jaune frappée des mots «Never again» (plus jamais ça), en référence à l’étoile dont le port était imposé aux Juifs par les Nazis.

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«Nous porterons cette étoile jusqu’à ce que vous vous réveilliez et condamniez les atrocités du Hamas».

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait qualifié les attaques du 7 octobre de «pire crime commis contre les juifs depuis l’Holocauste».

Le Conseil de sécurité de l’ONU a exposé depuis deux semaines ses profondes divisions sur cette guerre et ses impacts, rejetant quatre projets de résolutions. Certains textes ont été bloqués notamment par les États-Unis, alliés d’Israël, parce qu’ils ne mentionnaient pas le droit d’Israël à se défendre.

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Un autre présenté par les Américains a été bloqué par la Russie et la Chine notamment parce qu’il ne réclamait pas clairement un cessez-le-feu.

Face à cette impasse au Conseil, l’Assemblée générale a pris le relais en adoptant vendredi à une large majorité une résolution non contraignante demandant une «trêve humanitaire immédiate», mais ne mentionnant pas le Hamas. Un texte alors qualifié d’«infamie» par l’ambassadeur Erdan.

Lors du Conseil de sécurité de lundi, plusieurs intervenants, tout en dénonçant les attaques du Hamas, ont souligné le prix payé par les habitants de la bande de Gaza. «Le siège actuel imposé à Gaza est une punition collective», a notamment dénoncé Philippe Lazzarini, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

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