Passeport vaccinal: l'Alberta resserre la vis
![](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F64844151_3724798cce9c58-7df2-419c-8d83-3138ece0228d_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Agence QMI
L'Alberta, en sortant son chéquier, veut inciter les entreprises à appliquer le passeport vaccinal dans leurs établissements, a rapporté l’Edmonton Journal jeudi.
• À lire aussi: Réouverture des salles à pleine capacité: le retour du masque déçoit
• À lire aussi: Voyage et tourisme: l'industrie demande au fédéral de lever l'exigence des tests PCR
La province compte octroyer une subvention unique de 2000$ aux PME et donner des amendes aux personnes qui harcèlent ceux qui appliquent les règles pour lutter contre la COVID-19.
L’Alberta voudrait aussi offrir des protections juridiques aux employeurs qui exigent de leur personnel une vaccination adéquate.
«Les vaccins sont essentiels pour éviter un effondrement de notre système de santé, et encore plus de décès évitables, et nous faisons tout notre possible pour faire vacciner autant d'Albertains que possible», a déclaré le premier ministre, Jason Kenney, lors d'une conférence de presse jeudi.
Les PME qui exigent de leurs clients qu’ils soient vaccinés, ou qu’ils aient passé un test de dépistage, pourront demander une subvention unique de 2000$ destinée à compenser les coûts des changements dans les quatre à six prochaines semaines, a indiqué le ministre de l'Emploi, de l'Économie et de l'Innovation, Doug Schweitzer.
Les amendes pour non-respect des ordonnances sanitaires, y compris les mauvais traitements infligés aux travailleurs qui les appliquent, passeront de 2000$ à 4000$. Le gouvernement donnera également 1 million de dollars aux associations industrielles pour développer ou offrir une formation en sécurité au travail, pour que le personnel soit apte à gérer les situations difficiles qui peuvent survenir lors de l'application des règles.