Kim Rusk explique pourquoi elle est célibataire
Patrick Delisle-Crevier
À bientôt 40 ans, celle qui anime l’émission Couples en survie cet automne sur la chaîne Canal Vie s’ouvre à nous sur sa vie de mère de la petite Billie, sur son célibat depuis un an et sur ce temps qu’elle s’accorde désormais pour faire le vide. Elle nous parle de ses projets et nous donne aussi des nouvelles de son père, le chanteur Patrick Zabé.
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Kim, comment ça va?
Je vais super bien. J’ai passé un magnifique été qui a été fort occupé. Je suis allée dans différents festivals et j’ai vraiment pris du temps pour moi. Comme je suis séparée, ma fille va une fin de semaine sur deux chez son père. Ces fins de semaine là, autant je les trouvais difficiles au départ, autant j’en profite maintenant pour prendre du temps pour moi. Je me ressource durant cette période.
Tu as eu à apprivoiser les week-ends sans ta fille?
Oh, que oui! Au départ, je capotais! Je me disais que je n’avais pas mis un enfant au monde pour le voir un week-end sur deux. Je trouvais la maison vide et je cherchais ma fille. Avoir un enfant en garde partagée, c’est difficile. Quand l’enfant est là et que tu l’élèves toute seule, des fois, tu as besoin d’un break. Mais c’est encore pire quand elle n’est pas là, il y a un vide immense. Alors c’est très paradoxal, tout ça. Puis, au début, quand Billie partait chez son père, je faisais des choses et je culpabilisais parce que ma fille n’était pas là pour les vivre avec moi. Mais ça va de mieux en mieux et je travaille sur ma culpabilité. J’ai donc profité de mon été, j’ai vu mes amis et ma famille, et j’ai vécu ma vie de femme célibataire.
Justement, comment vis-tu le célibat?
C’est la première fois de ma vie d’adulte que je suis célibataire. Je suis célibataire depuis ma rupture avec Sansdrick il y a un an. C’était super cool avec lui, mais j’avais besoin d’air, j’avais besoin de moments seule avec moi-même pour vivre ce que je vis en ce moment et pour comprendre certaines choses. J’avais besoin de me repositionner. Je suis une femme indépendante qui travaille, qui a une maison et j’ai toujours été celle qui prenait tout en charge. J’aime faire bouger les choses. Pour moi, être célibataire, ce n’est pas le fait de ne pas être en couple, c’est celui d’être bien avec soi-même — et je suis bien.
Ta fille, Billie, va avoir cinq ans. Dis-moi, être une maman, est-ce comme tu le pensais?
Non, pas du tout. Quand tu vois les enfants des autres, tu es contente de les voir et quand ils partent, tu ne te rends pas trop compte qu’avoir un enfant est une job à temps plein. À l’âge où ma fille est rendue, je trouve ça le fun, car j’ai une belle dynamique avec elle. Billie a une drive du tonnerre et elle s’exprime! Elle a tellement mon caractère que son père doit littéralement capoter! Elle a le même caractère difficile que moi. Elle commence la maternelle cinq ans, et c’est une nouvelle étape qui va nous séparer durant les jours de semaine, mais ça va me permettre de me retrouver.
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Est-ce que tu es une fille intense lorsque tu es en couple?
Quand ma fille est née, je dois admettre — et je l’ai réalisé avec le temps — que j’étais peut-être un peu trop intense. Ça ne devait pas être évident pour mon chum, Jérémy, à l’époque... Je voulais que tout soit parfait et je ne devais pas être vivable. Tout ça a été nouveau pour moi. Lui, il avait déjà une fille, alors nous ne vivions pas du tout cela de la même façon. Mais il fallait que je passe par là. Je le vivrais différemment si j’avais un deuxième enfant. Mais ça n’arrivera pas, je ne souhaite pas avoir un deuxième enfant.
C’est clair pour toi?
Oui, je vais avoir 40 ans en février et je ne me vois pas repasser à travers tout ça. Bon, je dis ça, mais on ne sait jamais, si le prince charmant débarque! Mais il faut être honnête: avoir un enfant, c’est lourd comme changement dans une vie. Aujourd’hui, je suis dans une belle période, je suis heureuse avec ma fille et nous avons une belle vie ensemble. C’est bien correct comme ça.
Tu les vis comment, tes presque 40 ans?
Super bien. Je me sens bien, autant dans mon cœur que dans ma tête. Je le vois que je vieillis, je ne suis pas aveugle, mais je ne suis plus dans le besoin de plaire à tout prix, pas plus que je ne suis dans l’envie d’être en couple à tout prix. Je ne veux pas être en couple pour être en couple, et l’homme qui va entrer dans la vie de ma fille, il va falloir que ce soit du sérieux. Mais je ne cherche pas à tout prix. Je suis bien seule.
Parle-moi de ta nouvelle émission à Canal vie?
Couples en survie, c’est huit couples et huit épisodes. Les couples se sont inscrits pour vivre une situation de survie et c’est assez intense. Nous mettons les couples au défi, tout cela en travaillant sur leurs points faibles. C’est fort intéressant et c’est un laboratoire riche.
De quoi sera fait ton automne?
Je suis à l’émission du retour à CKOI de 15h à 18h en compagnie de Philo Lirette et d’Olivier Martineau. Nous sommes très heureux de ce nouveau projet, nous sommes la même équipe qu’à Énergie, mais nous changeons de station. Ça se passe comme ça, dans le monde de la radio. Mais nous sommes heureux de nous retrouver ensemble, puisque nous formons un trio de feu.
En terminant, comment va ton père, Patrick Zabé?
Il va bien. Je suis allé le voir récemment à son chalet dans Charlevoix. Il est atteint fortement par le parkinson et c’est vraiment une maladie difficile. Il est assis chez lui, sa femme s’occupe beaucoup de lui, mais il ne peut pas vraiment bouger de sa chaise. Il écoute des émissions de télévision. Dans sa tête, il est «toute là», mais son corps ne suit plus. Il se déplace parfois avec sa marchette. Ce n’est pas facile... Billie et moi, nous tentons d’aller le voir le plus souvent possible.
Couples en survie, les mercredis 20 h, à Canal Vie.
Le retour de Philo, Kim et Olivier, du lundi au jeudi à 15 h, à CKOI.