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L'article provient de TVA Sports

«Kent n’aime pas ces mots-là...» - Lecavalier

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TVA Sports

2022-03-08T00:30:56Z
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Comme le veut le dicton, il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée. Dans le cas des Canadiens de Montréal, plusieurs se demandent maintenant si la renaissance soudaine du club pousse la haute direction à revoir ses plans d'avenir. Bâtir autour des vétérans ou reconstruire, tout simplement?

Interrogé à ce sujet à «JiC» sur les ondes de TVA Sports, lundi, le nouveau conseiller spécial aux opérations hockey Vincent Lecavalier n’a pas lésiné avec les mots quant au virage stratégique exact que prend le Club de hockey Canadien.  

«Kent n’aime pas ces mots-là, "reset" ou "retool". Tout le monde parle de ça... les Canadiens veulent être bons à long terme, a indiqué le Bizardien de 41 ans depuis Tampa. S’il y a des changements à faire, ils vont les faire. C’est ce qu’ils regardent en ce moment. 

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«On veut être bon à long terme, a-t-il renchéri. Pas juste cette année ou l’année prochaine. On veut être bon dans les 10 prochaines saisons. Ils prendront ensuite les décisions.» Ci-dessus, voyez l'entrevue complète de Vincent Lecavalier à «JiC». 

Avec le plafond salarial stable à 81,5 millions $ encore cette année, et qui risque de ne pas faire de bond important dans les années à venir, plusieurs gestionnaires pourraient être réticents à réaliser des transactions. Est-ce le plus grand défi de Kent Hughes actuellement?

«Personne ne pensait que Kent Hughes aurait ce job-là, mais c’est un homme extrêmement brillant, assure Lecavalier. Monsieur Molson l’a vu et Jeff Gorton le connait.

«Ce n’est pas facile de prendre des décisions pour le long terme, mais ils s’entourent de plusieurs personnes pour les aider et on fera de notre mieux de ce côté.»

L'oeil de recruteur        

Depuis la nomination qui l’a réuni avec son ancien agent, le 18 février dernier, Lecavalier s’est déjà vu confier des missions de l’ordre du recrutement par Hughes. L’ancien du Lightning se plait dans ce rôle.

«Je discute beaucoup avec Kent. Quand j’allais voir un match à Tampa, je regardais le match en général. En ce moment, je regarde des joueurs en particulier que Kent veut que j’observe. À Tampa, mais sur vidéo aussi.

«Il m’envoie des noms de gars spécifiques et je lui donne mon avis sur le joueur. J’adore regarder un match comme ça. De regarder un joueur en particulier, voir comment il agit et ce qu’il fait sur la glace.»

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Un atout pour attirer des joueurs autonomes?        

Il a beaucoup été question de l’influence de Martin St-Louis sur de potentiels joueurs autonomes ciblés par le CH pendant les entre-saisons. Il ne fait aucun doute que la réputation de Lecavalier pourrait joueur en faveur de l’organisation pour mettre le grappin sur des joueurs d’impact.

Ce dernier y va toutefois d’un avertissement.

«Je l’ai déjà dit, ce n’est pas facile d’amener des joueurs autonomes. Je ne parle pas juste de Montréal, mais ailleurs aussi. Il y a 32 équipes dans la LNH. Ce n’est pas facile d’aller chercher les meilleurs. Il faut que tu vendes ta salade.

«Mais le monde va voir ce que Martin fait en ce moment et Kent aussi. Pour les joueurs, je pense que c’est attrayant.  

«J’ai hâte de pouvoir aider là-dessus. Le mot va se passer au sujet de Martin.»

De bons mots pour St-Louis        

Les Canadiens viennent de signer sept victoires en huit matchs, mais Lecavalier n’est aucunement surpris de voir que le message de St-Louis passe, que ses joueurs adhèrent à sa philosophie et qu’il a gagné le respect de son vestiaire. 

«Des fois, c’est juste un déclic que tu dois faire pour regagner ta confiance et revenir à comment tu dois jouer. Cole Caufield est un marqueur de buts. C’est dur quand tu ne comptes pas. Connaissant Martin, avec les discussions qu’il a eues avec ses joueurs, tout le monde (en retire quelque chose).»

«Je lui ai parlé plusieurs fois. Il est content de l’équipe. Il aime le fait que les gars l’écoutent. Les choses qu’il leur dit, ils essaient de les exécuter sur la glace. Martin, je l’ai déjà dit, c’est un gars extrêmement intelligent.

«Je sais qu’il adore ça et il fait un travail extraordinaire.»

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