Kent Hughes règle le dossier Cayden Primeau

Kent Hughes n’a pas fait traîner le dossier du gardien Cayden Primeau sur le coin de son bureau. Le directeur général du Canadien lui a fait signer une nouvelle de trois saisons à un volet, jeudi.

Lors de son point de presse mercredi, Hughes avait annoncé qu’une entente était imminente avec Primeau. C’était bien le cas.

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Qu’il évolue à Montréal ou à Laval, le gardien de 23 ans est assuré d’empocher 770 000 $ (la saison prochaine), 800 000 $ (en 2023-2024) et 1,1 million $ (en 2024-2025). Une entente similaire à celle que Charlie Lindgren avait acceptée en 2018; il avait signé pour trois ans et 2,250 millions $.

«En allant en négociations, je souhaitais initialement un contrat de deux ans, mais trois ans c’est excitant. Ça montre tout le dévouement de l’organisation envers moi», a mentionné Primeau en après-midi, lors d’une conférence vidéo.

De la profondeur

Avec cette nouvelle entente en poche, Primeau se présentera au prochain camp avec la possibilité de lutter avec Samuel Montembeault pour le poste de deuxième gardien.

À moins d’une surprise ou d’une transaction, Jake Allen sera le gardien numéro 1 à l’ouverture de la saison régulière.

Primeau pourrait brouiller les cartes en connaissant un bon camp. Cependant, il devra être presque parfait pour changer l’ordre établi.

«Chaque gardien veut être le numéro 1 au plus haut niveau, a-t-il répondu lorsque questionné sur ses intentions à moyen terme. Je veux être ce gars. J’y vais un jour à la fois. J’ai trois ans pour essayer de faire cela.»

Si ce n’est pas suffisant, il poursuivra son apprentissage avec le Rocket de Laval. L’an dernier, l’entraîneur Marco Marciano avait fait du bon boulot avec lui.

Évaluation finale

Avec cette entente, les dirigeants du Canadien vont avoir plus de temps pour évaluer son choix de septième tour en 2017.

L’an dernier, Primeau a connu des hauts et des bas. Il a présenté une fiche de 1-7-1 avec une moyenne de 4,62 et un taux d’efficacité de ,868. Avant d’être rétrogradé au Rocket, il avait montré certains signes inquiétants sur le plan mental.

Toutefois, il s’est relevé avec le Rocket et a connu une excellente fin de saison. En séries, grâce à ses prouesses, il a permis au club-école d’atteindre la finale de l’Est. Il avait d’ailleurs l’impression d’être à son meilleur pendant ce parcours.

«Il y a toujours une phase d’adaptation. Ce n’était pas différent pour la Ligue américaine, j’ai aussi dû travailler fort pour m’ajuster. Je suis sûr de pouvoir faire cela dans la LNH. J’ai accompli de belles choses, mais je dois devenir plus constant», a fait savoir Primeau.

S’il livre le même type de performance au camp du Canadien, il pourrait forcer la main de Martin St-Louis et de ses adjoints.