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L'article provient de TVA Sports
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Kent Hughes hésite encore entre trois joueurs

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-07-04T12:09:06Z
2022-07-04T18:29:16Z
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Kent Hughes reste un directeur général recrue, mais il a une tonne d’expérience dans le métier d’agent de joueurs. Dans son ancienne vie, Hughes ne criait pas sur tous les toits ses stratégies pour négocier le prochain contrat de Vincent Lecavalier, Kristopher Letang ou Patrice Bergeron.

Comme DG, Hughes a choisi une tactique semblable à trois jours du repêchage de la LNH où le Canadien parlera au premier rang pour une première fois depuis 1980.

L’homme de 52 ans a gardé toutes les options ouvertes, comme celle d’échanger le premier choix, celle d’acquérir un autre choix dans le top trois ou celle d’améliorer son sort avec le deuxième choix (26e au total) au premier tour.

Sur l’identité du futur premier de classe, Hughes a simplement confirmé ce qu’on soupçonnait depuis plusieurs semaines. Il y a trois candidats avec Shane Wright, Juraj Slafkovsky et Logan Cooley. 

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Voyez le point de presse complet de Kent Hughes et Vincent Lecavalier dans la vidéo ci-dessus.

«Oui, ça se joue entre les trois attaquants», a dit Hughes.

«On veut vraiment évaluer les joueurs, on veut prédire le futur d’un joueur, a-t-il expliqué. La question est de savoir jusqu’où un joueur pourrait aller. On doit regarder où il est présentement et où il peut se rendre dans sa carrière au niveau de la LNH. On ne veut pas déterminer qui est le meilleur joueur de 18 ans, mais qui sera le meilleur joueur à 22, 23 ou 24 ans. On doit déterminer qui pourra nous aider sur un long chemin et qui fera de nous une meilleure équipe pour plusieurs saisons.»

Des expériences semblables

Installé à la droite de Hughes, son ancien agent, Vincent Lecavalier a également répondu aux questions des médias. En 1998, Lecavalier avait eu le bonheur de devenir le premier choix au total du Lightning de Tampa Bay.

Il y a 24 ans, Lecavalier portait les couleurs de l’Océanic de Rimouski et il rêvait d’une longue carrière dans la LNH. Maintenant conseiller spécial aux opérations hockey avec le CH, Lecavalier a partagé son vécu avec Wright qui se retrouve sous les réflecteurs depuis longtemps avec les Frontenacs de Kingston.

«Ce n’est pas facile, tu as de la pression tous les soirs, a rappelé l’ancien centre. Tu as juste 17 ans, tu n’as pas 25 ou 30 ans avec dix ans d’expérience. À ma dernière saison à Rimouski, j’avais beaucoup de hauts et de bas, surtout mentalement. Tout le monde t’en parle, tu ne peux pas t’en sortir. J’ai beaucoup appris sur lui, c’est une bonne personne.»

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Trois joueurs, trois réalités différentes

Hughes, Jeff Gorton, Martin Lapointe, Nikolai Bobrov et les autres hommes de hockey du Tricolore poursuivront leurs discussions afin d’établir le choix de confiance de l’organisation. S’il y a encore des débats entre les recruteurs, Hughes a fini par admettre qu’il avait une préférence pour l’un des trois ténors. À la 22e question avec un angle semblable, il a flanché un peu.

«On sera tous ensemble avec les recruteurs lundi soir pour une première fois. Moi, j’ai une certaine préférence. Mais je veux entendre tout le monde. Je n’ai pas toutes les réponses au monde. Je veux écouter tout le monde.»

Le CH devra trancher entre trois joueurs qui ont connu des réalités différentes. Wright était le capitaine des Frontenacs dans la Ligue junior de l’Ontario, Cooley jouait avec le programme américain des moins de 18 ans, alors que Slafkovsky a passé l’année à patiner contre des hommes avec le TPS de Turku en Finlande ou avec l’équipe de la Slovaquie aux Jeux olympiques et au Championnat du monde.

«Il faut regarder des projections et penser à ce qu’ils deviendront. Pas en 2023, mais dans trois ou cinq ans, a mentionné Lecavalier. On parle de trois joueurs différents, mais de trois bons joueurs.»

De possibles transactions

Malgré la présentation du repêchage au Centre Bell, Hughes n’a pas fait un X sur la possibilité d’échanger le premier choix.

«Je suis conscient qu’il ne s’agirait pas de la décision la plus populaire, a-t-il répliqué. Mais si le repêchage se déroulait ce soir, on repêcherait un joueur. Ma responsabilité est de travailler pour le bien du CH dans le futur. On regardera les options.»

«Les chances sont plus fortes qu’on avance avec notre deuxième choix au premier tour (26e) que d’échanger notre premier choix au total», a précisé le DG quelques minutes plus tard.

Sur papier, le Tricolore a 14 choix pour le repêchage, dont huit choix parmi les 100 premières sélections (1er, 26e, 33e, 62e, 66e, 75e, 92e et 98e).

Si Marc Bergevin avait comme mentalité d’obtenir le plus de dards possible à un repêchage, Hughes devrait logiquement prioriser la qualité avant la quantité. 

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