Katherine Levac donne des détails sur le prochain Gala Les Olivier
Nathalie Slight
Découverte de l’année au Gala Les Olivier en 2015, Katherine Levac se réjouit à l’idée de prendre pour la première fois la barre de cette grande fête qui récompense les humoristes les plus talentueux de l’heure. Vingt statuettes seront remises dans le cadre de ce 24e gala présenté devant public pour la première fois en deux ans.
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Katherine, comment as-tu réagi lorsqu’on t’a offert d’animer le Gala Les Olivier?
Lorsque mon agente m’a annoncé que j’étais pressentie comme animatrice, j’ai accepté sur-le-champ! C’était un excellent timing, au sortir de la pandémie et de mon congé de maternité. J’ignore si la covid a eu le même effet sur tout le monde, mais aujourd’hui, j’apprécie de petites choses de la vie que je tenais autrefois pour acquises, comme... voir des gens! (rires)
Le numéro d’ouverture donne toujours le ton du gala. Peux-tu nous en dire plus sur le tien?
Il s’agit d’un numéro de stand-up assez personnel. Je travaille dans le milieu de l’humour depuis 10 ans. Je parle de ma vision de ce milieu et de ce qui a évolué. Je ne présenterai pas un grand roast méchant; je ferai plutôt une belle déclaration d’amour à notre métier.
Plusieurs animateurs de gala ont pris l’habitude de roder leur numéro d’ouverture dans des comedy clubs. Vas-tu faire la même chose?
Bien sûr! Je le teste depuis quelques semaines et je commence à être assez satisfaite du résultat. Mon plus grand défi, c’est de respecter la durée allouée de huit minutes. J’ai envie de dire plein de choses, mais je dois être concise. Le temps, c’est d’ailleurs le plus grand défi de tous ceux qui participent au gala. On est en direct, il y a les présentateurs, les gagnants, les numéros, les vidéos... Ça va vite, et tout le monde doit avoir son moment.
En 2021 et en 2022, le gala a été présenté seulement devant les nommés, pandémie oblige. Cette année marque le retour de la formule originale...
Je capote à l’idée d’animer un gala dans une vraie salle, devant un vrai public! Et je ne suis visiblement pas la seule: tous les gens à qui j’ai demandé de faire une présentation, un numéro, une chanson ou une vidéo ont répondu à l’appel, même si ça exige un certain engagement de leur part.
Que veux-tu dire?
Un chanteur qui présente son plus grand succès au Gala de l’ADISQ reste dans son élément. Pour un humoriste, écrire un numéro spécialement pour le gala ou former un duo d’un soir avec un collègue pour faire une présentation, ça exige une bonne dose de travail et ça implique un peu de nervosité. Pourtant, tout le monde le fait avec joie, et j’en suis extrême- ment reconnaissante.
Pour plusieurs, un bon gala nécessite une petite ou une grande controverse!
(Rires) Le week-end dernier, je parlais justement de ça avec François Bellefeuille, qui a animé les deux derniers galas Les Olivier. Quand on anime un gala, on contrôle son numéro d’ouverture et ses présentations. Pour le reste, il faut lâcher prise! Si je sais de quoi auront l’air les présentations des catégories, je n’ai aucune idée de ce que les gagnants diront. Mais ça ne me stresse pas. Si j’animais un gala rempli d’hommages hyper sérieux, je craindrais de voir quelqu’un créer la controverse. Mais dans un gala d’humour, si quelqu’un dérape, je me dis qu’au pire, on peut en rire!