Kaiden Guhle: «Honnêtement, je ne sais pas à quoi m’attendre»
Onze joueurs du Canadien n’ont pas d’expérience dans les séries


Dave Lévesque
Parmi les 23 joueurs du Canadien, 11 d’entre eux n’ont aucune expérience dans les séries éliminatoires.
Et on ne parle pas uniquement de recrues, puisque Samuel Montembeault fait partie du lot.
Et même chez les vétérans, ça ne déborde pas d’expérience outre David Savard (57 matchs) et Brendan Gallagher (71 matchs).
Patrik Laine n’en a que 24, Christian Dvorak n’a qu’un maigre 9 parties en une seule saison, même Mike Matheson n’a que 20 parties de séries derrière la cravate. C’est autant que Cole Caufield, qui n’a participé qu’aux séries de 2021.
Découverte
Alors, le match de lundi contre les Capitals de Washington en sera un de découverte pour plusieurs joueurs du Canadien.
«Ce qu’ils vont découvrir, c’est l’intensité de chaque match, les émotions vont très haut après une victoire et très bas après une défaite, mais il faut toujours que tu te concentres sur le prochain match, a mentionné David Savard. Le fait de jouer la même équipe pendant plusieurs matchs, il y a des ajustements qui se font.»
Martin St-Louis, qui a joué 107 parties de séries éliminatoires et remporté la Coupe Stanley avec le Lightning en 2004, a parlé d’une poussée d’émotions qui accompagne le début du tournoi printanier et de l’importance de contrôler ces émotions.
«Tu ne peux pas être un thermomètre, il faut que tu sois un thermostat. Il faut que tu te règles.»
Inconnu
Kaiden Guhle, qui vivra une première expérience dans les séries après trois saisons dans la LNH, avoue qu’il saute dans le vide.
«Honnêtement, je ne sais pas à quoi m’attendre. J’ai déjà joué des matchs de séries, mais, évidemment, la Ligue nationale est quelque chose de complètement différent. Tu regardes ça à la télé, mais ce n’est pas la même chose quand tu es sur la glace. Je sais que le rythme sera élevé et que les gars vont finir leurs mises en échec, d’un côté comme de l’autre.»
Ce que Guhle va vivre va le rendre meilleur. Martin St-Louis estime d’ailleurs que les séries ont un effet important sur les jeunes.
«Ce que j’aime des séries, surtout avec les jeunes joueurs, c’est que ça t’amène à un autre niveau. Les émotions et l’enjeu t’aident à aller à un autre niveau et, généralement, ce niveau-là, tu l’emmènes dans l’autre saison.»