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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

«Première ronde» de sanctions et déploiement militaire pour contrer la Russie

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Raphaël Pirro | Agence QMI

2022-02-22T21:34:05Z
2022-02-23T00:00:59Z
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Justin Trudeau a annoncé lundi une «première ronde» de nouvelles sanctions financières visant la classe politique russe, ainsi que deux banques soutenues par l’État russe, de concert avec plusieurs pays alliés membres de l’OTAN.

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M. Trudeau a aussi autorisé l’envoi de jusqu’à 460 militaires supplémentaires en Lettonie, où se trouve déjà une base militaire canadienne qui agit dans le cadre de l’opération REASSURANCE, sous l’égide de l’OTAN.

«Ces sanctions marquent une étape importante et ciblent les responsables des violations de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Elles vont rester en place jusqu’à ce que l’intégrité territoriale de l’Ukraine soit rétablie», a lancé Justin Trudeau.

Le premier ministre a réitéré que les manœuvres de la Russie contrevenaient à la loi internationale lors d’un point de presse en fin d’après-midi mardi.

Le président russe Vladimir Poutine a décidé la veille de reconnaitre deux régions russophones de l’Ukraine de l’est comme des états «indépendants», avant d’envoyer la directive à son armée de pénétrer sur le territoire pour y «rétablir la paix».

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Écoutez la chronique d'Emmanuelle Latraverse sur QUB radio:

 

«Le discours prononcé hier par le président Poutine était inexact et contenait de la désinformation dangereuse», a dit M. Trudeau.

La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly a déploré le «révisionnisme» de M. Poutine concernant l’histoire de l’Ukraine et dit avoir sollicité une rencontre avec l’ambassadeur russe au Canada.

«Nous savons que la Russie a constitué son trésor de guerre. Mais ces réserves ne dureront pas éternellement», a-t-elle déclaré.

Selon Mme Joly, «nous sommes au moment le plus dangereux pour la stabilité du monde depuis une génération».

Depuis le début de l’année, le Canada a envoyé l’équivalent de 7,8 millions $ en armes ainsi que de l’équipement non létal. À cela s’ajoutent deux prêts totalisant 620 millions $ à l’Ukraine pour assurer sa solvabilité pendant la crise.

«L'histoire nous a montré que nous ne pouvons pas rester les bras croisés lorsqu'une grande puissance tente de redessiner les frontières et de conquérir ses voisins. Et aujourd'hui est un test de notre détermination», selon la vice-première ministre Chrystia Freeland.

Le premier ministre du Québec François Legault a dit appuyer le fédéral «dans toutes les sanctions qu’on peut mettre en place contre la Russie».

«On me dit qu’il y a 40 000 Québécois qui sont originaires d’Ukraine. Mes pensées sont avec eux. C’est terrible en 2022 de penser de penser qu’on pourrait avoir une guerre dans les prochains jours», a-t-il déclaré.

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