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L'article provient de TVA Sports
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Juraj Slafkovsky se sent comme dans un jeu vidéo

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-10-18T18:21:57Z
2022-10-18T19:30:36Z
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Les yeux de Juraj Slafkovsky s’illuminent quand il décrit la foule du Centre Bell. Pour ses deux premiers matchs à Montréal, Slafkovsky a connu deux victoires; 4 à 3 contre les Maple Leafs de Toronto et 3 à 2 en prolongation contre les Penguins de Pittsburgh.

«C’était fou l’ambiance quand Cole Caufield a marqué le but égalisateur en fin de troisième période, a-t-il dit à une poignée de journalistes. J’avais des frissons quand l’animateur a fait l’annonce de son but. Et c’était encore plus bruyant après le but gagnant de Dach.»

«Je n’ai maintenant pas le choix, je devrai marquer mon premier but dans la LNH à Montréal, a-t-il enchaîné en éclatant de rire. Je veux connaître cette sensation.»

Le premier de classe au repêchage de 2022 n’a toujours pas écrit son nom sur la feuille de pointage après quatre matchs. Il a décoché un seul tir au but, il a frappé un poteau face aux Capitals à Washington et il obtient un temps de jeu très modeste avec une moyenne de 10 min 41 s.

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Utilisé à l’aile du côté gauche du quatrième trio en compagnie de Jake Evans et de Mike Hoffman lors de la visite des Penguins, Slafkovsky ne se retrouve pas en territoire complètement inconnu dans un rôle plus limité.

«Oui, c’est un défi, mais j’ai connu cette expérience l’an dernier à mes débuts avec l’équipe de TPS (Turku), a-t-il rappelé. Je ne jouais pas beaucoup, mais j’ai fini par m’améliorer. Je sens que ça ira de mieux en mieux pour moi. Je dois me battre pour ma place. Je considère que si je réussis de bons petits jeux, je peux aider l’équipe à gagner.»

Contre Ovechkin et Crosby

Toujours très spontané en entrevue, Slafkovsky n’a pas caché qu’il a trouvé ça spécial de partager la même glace qu’Alexander Ovechkin et Sidney Crosby au cours des derniers jours.

«C’est un peu surréel, a-t-il dit. Je téléphonais à des amis pour leur mentionner que j’étais pour affronter Crosby lundi et que samedi je jouais contre Ovechkin. C’est comme un rêve. On dirait que je me retrouve dans le jeu LNH sur la Playstation 4. Mais c’est la véritable vie. Je profite de toutes mes secondes dans cette ligue.»

De la patience

À sa première saison à Montréal, Nick Suzuki avait également eu besoin de patience avant de gravir les échelons. Âgé de 20 ans, pas 18 comme Slafkovsky, l’Ontarien avait fait ses premiers pas à l’aile droite d’un quatrième trio.

«C’est difficile de jouer dans cette ligue à un jeune âge, encore plus à 18, a souligné Suzuki. Je trouve qu’il fait du bon travail. Je sais qu’il est dur envers lui et qu’il aimerait produire offensivement. J’ai déjà traversé ce qu’il vit. Je ne jouais pas beaucoup à mes débuts. Tu dois gagner la confiance des entraîneurs. Ça viendra. Il faut qu’il reste patient. Je lui ai parlé à quelques reprises pour lui dire que les points finiront par arriver. Il doit juste travailler fort et c’est ce qu’il fait.»

Slafkovsky a encore une fois souri quand on lui a rappelé les propos de son capitaine au sujet de son sens trop aigu de l’autocritique.

«Oui, je peux être dur envers moi, a-t-il répliqué. J’aime gagner et je veux bien jouer. C’est ma mentalité d’être dur envers moi-même. Mais il y a des moments où je dois apprendre à me calmer.»

Le numéro 20 du CH a identifié quelques éléments qui l’ont marqué après quatre petits matchs dans la LNH.

«Tous les joueurs sont très intelligents dans cette ligue. Ils savent où se positionner sur la glace et ils connaissent les bons endroits pour bloquer les lignes de tirs ou de passes. C’est la réalité de la LNH.»

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