Julie Ringuette et Pascal Morrissette révèlent pourquoi ils ont un projet dans le domaine immobilier

C’est dans le magnifique décor du Marché de Noël au Centre de la nature de Laval que nous avons rencontré Julie Ringuette et Pascal Morrissette avec leurs filles , Sam et Eva . Depuis quelque temps, les projets professionnels stimulants s’enchaînent pour les deux amoureux, qui s’apprêtent à vivre le congé des fêtes en famille.

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Vous avez animé ensemble le Défilé du père Noël et aujourd’hui, on vous retrouve au superbe marché de Noël de Laval. Alors, dites-moi, comment allez-vous célébrer la période des fêtes?

Julie: Je pense que ça va se passer à la maison, en famille, et on va rester assez tranquilles. On avait des plans de voyage dans le Sud, mais on a réalisé qu’en partant avec les filles, on reviendrait encore plus fatigués. (rires) Et financièrement, on va se le dire, c’est assez dispendieux pour toute la famille. On va donc fêter autrement.

Pascal: Et avec notre famille rapprochée, on aime recevoir à la maison. On met pas mal d’énergie à créer une belle ambiance.

J.: Comme Eva est née le 20 novembre, il n’y a eu aucune trace de Noël avant sa fête. Mais le lendemain, le 21 novembre, attention, c’était parti! (rires) On a décoré la maison avec les filles et on a fait le sapin, le lutin Paillette a débarqué à la maison avec ses mauvais tours. On tripe aussi sur l’album de Noël de Damien Robitaille, c’est notre gros coup de coeur musical. En plus, Pascal fait une énorme patinoire dans la cour; c’est vraiment féérique.

Pascal, tu fais ça toi-même?

P.: Oui, j’ai fait ça l’année dernière et je le fais encore cette année. La patinoire fait 30 pi sur 50 pi, tout est décoré avec des lumières, il y a même un projecteur avec écran. C’est trop l’fun! Je crois qu’on a parti une tradition, alors on veut en profiter... et nos filles tripent tellement!

J.: Il aménage même une glissade. Je n’arrête pas de dire à nos amis que le Village Valcartier, c’est dans notre cour que ça se passe! (rires)

Vous aménagez des jeux hivernaux sur votre terrain après un automne bien rempli...

P.: Exact! J’anime à la radio WKND, j’ai lancé le jeu Devinaigrette, Julie a participé à Chanteurs masqués, et on la verra bientôt dans Portrait-robot, Waitress et Zénith. Par ailleurs, on s’est lancés dans un gros projet immobilier. C’est certain que ce temps en famille tranquille à jouer dans la cour va nous faire du bien. (rires)

Julie, tu étais incroyable dans Chanteurs masqués. On découvre enfin que tu as une voix magnifique, et d’autres projets musicaux suivront avec Waitress et Zénith.

J.: Sincèrement, je n’arrête pas de pleurer de joie. J’ai été formée en théâtre musical. Ça fait 18 ans que j’attends des rôles comme ceux-là. Je chante et je danse, j’ai été formée en ballet classique, jazz et en claquette, mais les gens ne connaissent pas ce côté de moi. Je suis trop heureuse de pouvoir enfin démontrer mon savoirfaire. J’ai l’impression de révéler à tous la vraie Julie Ringuette.

Sais-tu pourquoi ce fut si long avant qu’on t’offre ce genre de rôle?

J.: À ma sortie de l’école de théâtre en 2005, ce genre de rôle était attribué notamment à ceux qui avaient participé à Star Académie ou à La Voix. Sinon, on les confiait à des vedettes ou des personnes connues. Puisque je n’étais pas connue à l’époque, j’ai dû me contenter d’être mascotte à La Ronde pendant sept ans. (rires) Par la suite, j’étais considérée comme une artiste de variétés et je n’étais pas vraiment prise au sérieux. Je travaillais comme actrice, animatrice, chroniqueuse... On aurait dit que j’étais bonne dans tout, mais que je n’excellais dans rien de précis.

Mais ta carrière a connu un beau tournant il y a quelques années, non?

J.: Oui, vraiment. Une chance, car j’ai pensé tout lâcher. En 2019, j’ai joué une esthéticienne assez intense dans Un lien familial, une série réalisée par Sophie Lorain. Ce petit rôle-là a fait réagir. Quand est arrivé le projet Mégantic, Sophie et Alexis Durand-Brault ont pensé à moi pour jouer la policière. C’est grâce à ce rôle que j’ai pris du galon. Attendez de me voir dans la nouvelle saison de Portrait-robot. Je joue une junkie sado-maso dominatrice. C’est vraiment tout un personnage, je suis méconnaissable! Sophie et Alexis me confient des rôles incroyables, leur confiance en moi est inestimable. Je leur suis très reconnaissante. 

Pascal, de ton côté, tu as longuement travaillé sur des émissions jeunesse, pour lesquelles tu as gagné plusieurs prix. Est-ce que cet univers te manque?

P.: Honnêtement, oui. J’ai envie de m’y replonger. J’adore animer à la radio, j’ai beaucoup de plaisir et je tripe, mais je pense que je suis vraiment meilleur dans des émissions jeunesse, je crois que c’est là que j’ai le plus de fun. Ça pourrait donc bien se concrétiser de nouveau.

J.: Je ne serais pas surprise qu’il crée sa propre émission jeunesse, parce que Pascal aime développer des projets.

P.: Là, c’est la carrière de Julie qui est en ascension. Je suis tellement heureux pour elle! Ce sera donc plus à moi de m’occuper de la maison pendant un bout, et c’est parfait. (rires)

Julie, sens-tu que tu as le vent dans les voiles?

J.: Oui et non, car en mai, juin et juillet, je tournais Chanteurs masqués et Portrait-robot. Je vais jouer dans Waitress, mais on ne commencera à répéter qu’en mai 2024 et Zénith sera en direct dès janvier. Tous ces projets auxquels je participe ou auxquels j’ai participé sont arrivés dans la même semaine, de sorte que ça fait quand même trois mois que je suis en pantoufles chez moi à faire la vaisselle, bien tranquille. (rires) Mais je trouve ça cool de réaliser mes rêves, et j’en ai plusieurs autres à réaliser. Notre métier est beau, je l’aime, mais il est parfois insécurisant.

Pascal, tu as mentionné un projet immobilier. De quoi s’agit-il exactement?

P.: Comme on évolue tous les deux dans un milieu insécurisant, on s’est lancés dans l’immobilier. C’est un couple d’amis qui nous a approchés, car ils avaient trouvé une opportunité d’acheter et revendre un lot de 18 terrains à Chertsey, le projet Habitat naturel. Au départ, Julie et moi souhaitions seulement acheter deux terrains pour bâtir un chalet locatif. Mais finalement, nous avons décidé de nous lancer. Nous sommes donc en apprentissage: la politique municipale, le ministère de la Faune, la gestion de rues et une foule de détails qu’on ne connaissait pas du tout... Évidemment, c’est très prenant et stimulant.

J.: C’est vraiment un beau plan de retraite. Il nous faut une forme de sécurité financière, car si demain matin tout arrête de bien aller dans nos carrières et qu’il n’y a plus de contrats, nous aurons ce filet de sécurité. Avec les récentes coupes dans le monde des médias, on se sent tous sur un siège éjectable. Maintenant, j’impressionne ma mère, car même si je me rends loin dans Chanteurs masqués, elle capote plus sur le fait que j’échange avec la mairesse de Chertsey. Elle tripe sur mon côté femme d’affaires. (rires)  

Est-ce le fait de quitter Montréal pour vivre en banlieue qui vous a fait plonger dans le monde immobilier?

P.: Oui, complètement! Je n’aurais jamais pensé quitter la grande ville un jour. On a tripé longtemps à Montréal, mais à Mascouche, on a une vie complètement différente. Julie et moi, on adore la nature,etpartiravecnosfillespourune promenade en forêt, c’est toujours un beau petit moment. Maintenant, on priorise la famille, la santé, le grand air et la nature. On a même convaincu nos mères de quitter la ville pour venir s’installer près de chez nous, à Mascouche. 

Vous les avez convaincues de changer de vie?

J.: Oui, et elles l’ont fait! Elles ne regrettent rien, et maintenant, toutes deux habitent à cinq minutes de notre maison. Ça nous aide beaucoup, entre autres, avec nos filles.

P.: J’avais même convaincu ma mère de quitter son emploi un an avant sa retraite et je l’ai engagée comme nounou à temps plein pour les filles en raison de nos vies professionnelles très chargées. On a adoré ça! Bon, elles débarquent parfois à la maison sans prévenir, et on aimerait alors avoir un cocon plus intime, sinon, tout ça est parfait. (Pascal et Julie éclatent de rire.)

Vous avez travaillé ensemble sur la série À nous 2 Canada!. Et dernièrement sur le Défilé du père Noël. Ça se passe bien, le travail avec sa tendre moitié?

J.: Oui, il ne faut vraiment pas prendre pour soi les commentaires de l’autre. Ce que j’aimedanslefaitdetravailleravecmon chum, c’est qu’on se connaît très bien. On a le même sens de l’humour, au point qu’on peut finir la phrase de l’autre. (rires)

P.: C’est vrai. Mais on ne referait pas une émission de voyage aussi intense, surtout que Sam était avec nous et qu’elle n’avait que deux mois. L’émission était bonne, mais l’expérience, en soi, a été trop éprouvante. On la répétera sûrement plus tard. Je ressens une grande fierté à réaliser un projet avec Julie.

J’ai l’impression que cette belle complicité entre vous deux existe avant tout parce que vous êtes des meilleurs amis. Je me trompe?

P.: C’est vrai qu’on est des meilleurs amis, même qu’après 17 ans ensemble, on se fait encore rire tous les jours, et ça me confirme que nous deux, ça fonctionne vraiment. 

J.: Si un jour on ne s’entendait plus, on ne voudrait pas étirer ça pour rien. Mais après 17 ans avec Pascal, je sens à quel point on est solides dans notre couple et dans notre vie de famille, malgré les petites tempêtes qu’on a traversées. Avec Pascal, j’ai l’impression d’être solidement soudée à ses côtés.

Pascal Morrissette anime sur les ondes de WKND et son jeu Devinaigrette est en vente maintenant. Julie Ringuette sera bientôt dans Portrait-robot sur Club illico, au théâtre dans Waitress, dans Zénith dès janvier à Radio-Canada et elle poursuit la tournée avec Ladies Night. Pour plus d’informations sur leur projet immobilier: www.habitatnaturel.net

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