Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Julie Perreault explique pourquoi elle a décidé d’annoncer sa relation en grand sur les réseaux sociaux

Partager

Patrick Delisle-Crevier

2024-10-03T10:00:00Z
Partager

Julie Perreault a eu un été un peu fou entre les tournages de la quatrième saison de la série Doute raisonnable et ceux, en tant que réalisatrice, de la série L’Appel et de la quotidienne STAT. Ce fut aussi un été chargé en émotion puisqu’elle a annoncé, de belle façon, son amour pour l’humoriste et comédien Stéphane Rousseau. Elle revient avec nous sur le sujet, mais aussi sur ses 30 ans de métier, son rôle de maman, et bien d’autres choses.

• À lire aussi: Thomas Delorme nous parle de comment c'est de travailler avec sa mère, Julie Perreault, sur «L’Appel»

• À lire aussi: Vincent Graton, David Savard et Christian Bégin s’ajoutent à la distribution de «L’Appel»

Julie, c’est une belle rentrée pour toi?

Oui, et je vais très bien. Aujourd’hui, c’est en quelque sorte une journée de congé. J’en profite, parce qu’il n’y en a pas eu beaucoup depuis le début de l’été. Ç’a été un été un peu fou, avec plein de projets et de mouvement! C’est dommage à dire, mais je ne l’ai pas vu passer. Je tournais la prochaine saison de Doute raisonnable de mai à juillet et ensuite, je suis entrée en préproduction de la série L’Appel, écrite par Luc Dionne, que je réalise. Donc, je n’ai pas eu beaucoup de temps de repos.

Publicité

Peux-tu me parler de ton personnage d’Alice dans Doute raisonnable?

J’adore ce rôle, parce qu’il est super complexe. Alice est à la fois crédible et pertinente dans son travail, mais c’est tout le contraire dans sa vie privée. C’est un peu comme jouer deux personnages en un. Ce déséquilibre est le fun parce que l’un sert l’autre, et je m’amuse beaucoup là-dedans.

Était-ce volontaire, pour toi, de passer à la réalisation?

Je ne sais pas trop comment expliquer ça... Lorsque j’étais comédienne et que je suis devenue photographe, c’est probablement le moment dans ma vie où je me suis sentie le plus impostrice. C’était il y a 20 ans. À l’époque, c’était plus mal vu de changer de métier que ça ne l’est aujourd’hui. Par exemple, les humoristes qui se mettaient à jouer étaient critiqués de faire un tel saut. Pour ce qui est de la réalisation, dans le milieu, on me disait souvent qu’un jour, j’allais finir par réaliser. C’est Fabienne Larouche qui m’a donné ma première chance en me proposant de réaliser des épisodes de STAT. J’ai pu voir ce que c’était et finalement, ce plateau a changé ma vie sur plusieurs plans. Disons que j’ai eu un beau cadeau en faisant STAT. (rires)

As-tu été intimidée, à ton arrivée sur un tel plateau, d’avoir à diriger plusieurs comédiens chevronnés?

Pas tant que ça, étonnamment. Je suis arrivée avec beaucoup d’humilité et tout le monde savait que je n’avais pas beaucoup d’expérience. Je suis aussi arrivée avec aplomb et très bien préparée. Les plateaux de tournage, ça ne m’intimide pas, et les acteurs non plus. Il y a beaucoup de choses que je connais sur un plateau et il y a aussi beaucoup de choses que je dois apprendre à maîtriser, dont la gestion du temps et l’organisation de la production, qui sont des nouveautés pour moi. Mais rien de ça ne m’intimide. C’est un honneur pour moi de réaliser une série de Luc Dionne, car il écrit très bien. Il est un allié pour moi, j’ai besoin qu’il soit là et qu’il regarde ce que je fais. J’en suis au jour 8 de tournage et j’en ai 30 à réaliser. J’ai donc encore du temps pour m’améliorer. Mais tout va super bien et j’adore ça!

Publicité

As-tu la carrière que tu pensais avoir?

Non! Ça va dans des sens auxquels je ne m’attendais pas du tout. La photo est venue changer beaucoup de choses. L’image est tellement importante pour moi, car elle porte l’émotion. C’est probablement ça qui m’a menée à la réalisation. Au départ, tout ce que je voulais, c’était d’être une bonne actrice. Je voulais juste prendre ma place et trouver un endroit pour m’exprimer, que ce soit au théâtre, dans une série ou au cinéma. Au bout du compte, je m’exprime de plusieurs façons et je pense que j’ai besoin de ça. J’aime jouer, mais depuis quatre ans, je ne le fais que dans Doute raisonnable. Je refuse les autres projets, car je ne peux pas me cloner!

Pourquoi?

Je n’ai simplement jamais voulu être dans deux projets à la fois. Je n’aime pas le faire, par respect pour le public, mon réalisateur, ma productrice et mon diffuseur. Je suis comblée par Doute raisonnable et ça ne m’occupe que deux mois par année, alors j’ai du temps pour la photo et la réalisation. Je suis heureuse de pouvoir faire autre chose et prendre soin des gens autour de moi. Je délaisse tellement mes amis pendant les tournages que je me rattrape ensuite durant le reste de l’année.

Quel regard portes-tu sur la fille qui faisait ses débuts, il y a 30 ans?

Je le revis tellement avec mon fils, Thomas (Delorme), qui sort de l’école de théâtre! Je lui ai expliqué que la meilleure façon d’aborder ce métierlà, c’est de penser à long terme. On ne peut pas tout jouer dès qu’on sort de l’école. Il faut être vigilant, ne pas brusquer les choses. Quand on fait bien les choses, ça s’additionne. C’est à long terme qu’on peut se dire qu’on a un parcours bien rempli. Thomas est super humble. Il n’est pas exubérant, et il fait les choses pour les bonnes raisons. C’est une belle personne et un bon acteur. On a de belles conversations, tous les deux. Il a aussi des projets en musique et il reste actif. Il réalise des courts métrages et il trace son chemin...

Publicité

Quel genre de maman as-tu été avec tes deux enfants?

J’ai un lien super fort avec mes enfants, tout simplement parce qu’à un moment donné, quand ils sont devenus plus grands, je me suis adaptée à leur rythme tout en restant autoritaire, mais juste assez. Je les ai guidés de mon mieux, en étant parfois plus ferme. Je suis très proche d’eux. Ma relation avec mes enfants, c’est ma plus grande fierté!

Quel genre de réalisatrice es-tu?

Je suis une réalisatrice très attentive au jeu et à la photo. J’arrive extrêmement préparée; ça me permet de «virer sur un 10 cennes» au besoin. Je suis perfectionniste et pointilleuse avec tous les départements et je ne veux rien avoir à me reprocher. Je veux que chaque projet me ressemble et je veux y mettre du mien.

Te vois-tu réaliser un film un jour?

En ce moment, j’ai tellement de travail que je ne me vois pas plus loin qu’en vacances avec mon chum, à la mi-octobre. On a déjà fait des petits séjours ici et là, mais ce seront nos premières grandes vacances officielles en amoureux. J’en rêve! Pour le moment, c’est le seul projet dans lequel j’ose me projeter.

Tu as été secrète pendant un certain temps à propos de tes amours. Pourquoi avez-vous choisi, Stéphane et toi, de l’annoncer en grand sur vos réseaux sociaux?

On savait que la rumeur de notre couple courait et que ça allait sortir d’une façon ou d’une autre. Ça me stressait beaucoup parce que j’avais peur que ça sorte tout croche, étant donné que cette annonce venait aussi avec d’autres nouvelles. Je n’avais pas encore annoncé ma rupture, qui datait de quelques mois avant ma rencontre avec Stéphane. Je ne voulais pas que les gens mélangent tout. On s’est dit que faire quelque chose de joli qui nous ressemble, c’était la meilleure façon de s’annoncer comme couple. Stéphane a fait les dessins, on a écrit les textes, et mon fils, Thomas, a fait la musique. Maintenant, tout le monde est au courant! Mais je dois avouer que j’étais vraiment stressée par tout ça. Finalement, je suis bien soulagée que ce soit fait, et nous vivons maintenant notre vie. On est bien heureux ensemble. Je suis en amour!

Publicité

Tu es porte-parole de la Fondation Vivere qui vient en aide aux femmes dans le besoin. Qu’est-ce qui t’a menée vers ça?

Cette fondation permet de venir en aide à des femmes qui font face à des défis de toutes sortes, que ce soit pour traverser un deuil, une séparation, un trouble alimentaire ou une dépression. Elle organise des conférences pour rassembler les gens, les inviter à partager et à se sentir moins seuls. Il y a beaucoup de services offerts. Je voulais m’associer à cette fondation-là, car ce mandat est important pour moi.

Doute raisonnable, lundi 21 h, à Radio-Canada. STAT, du lundi au jeudi 19 h, à Radio-Canada. L’Appel, qui mettra en vedette Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk et qui sera réalisée par Julie Perreault, est attendue pour 2025 sur Club illico (bientôt illico+). Pour en savoir plus sur la Fondation Vivere: fondationvivere.ca.

À VOIR AUSSI:

Publicité
Publicité

Sur le même sujet