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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

«J’avais la chair de poule»: Josh Anderson ovationné par la foule après le match

Le vétéran de 30 ans vit un rêve éveillé

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

18 mars à 23h03
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Vous avez senti la frénésie qui a envahi le Centre Bell quand la sirène a retenti pour confirmer la victoire du Canadien? Josh Anderson aussi.

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Auteur d’un premier match de deux buts depuis le 16 décembre 2023, Anderson s’est retrouvé au centre de la glace pour discuter avec Marc Denis, de RDS, comme la première étoile le fait après chaque rencontre, et la foule était debout pour l’applaudir à tout rompre.

«Avec la réaction de la foule, j’avais la chair de poule, a admis le héros du match. Ça donne tellement envie de jouer en séries avec cette atmosphère parce que les trois dernières années ont été difficiles et les partisans ont attendu patiemment. Ils le méritent et nous allons tout faire pour y parvenir.

«J’aime beaucoup le niveau de compétition de ce groupe, nous avons une identité, il n’y a aucun passager, nous sommes difficiles à battre et le niveau de confiance que nous affichons avant chaque match est très encourageant.»

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C’est un peu comme un rêve éveillé pour Anderson, qui dispute sa cinquième saison avec le Canadien.

«Il y a quelque chose de différent quand on joue dans ce marché. Tu te couches et tu rêves de gagner ici. J’ai grandi en regardant cette équipe, ma famille était partisane du Canadien, alors je me sens privilégié de jouer pour cette organisation.»

Inspiration

Anderson, qui multiplie les journées de traitements pendant que ses coéquipiers s’entraînent au Complexe sportif CN, tient avec de la broche, mais il va à la guerre chaque soir.

«Tout le monde joue tellement un gros rôle, a-t-il commencé. On l’a souvent dit à quel point nous formons un groupe tissé serré, nous passons beaucoup de temps ensemble et tout le monde se bat l’un pour l’autre chaque soir.»

«Il donne tout à chaque match et chaque présence, il fait un échec avant soutenu, il joue intelligemment. C’est un joueur qui a du caractère et il est énorme pour nous cette saison», a cependant mentionné son partenaire de trio Christian Dvorak.

Martin St-Louis a lui aussi lancé des fleurs au vétéran de 30 ans qui se révèle comme une inspiration pour ses coéquipiers avec son jeu déterminé dans des matchs importants.

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«Ça ne me surprend pas, surtout avec ce qu’il nous montre depuis le début de l’année. Il a le pied dans le tapis, il a beaucoup de rythme, il amène de l’émotion à chaque match. Il a 12 buts, mais il pourrait en avoir plus que ça. Il est dans une bonne place mentalement. Je ne suis pas surpris qu’il nous donne ce hockey-là malgré ce qu’il traverse physiquement et c’est contagieux, ce qu’il amène.»

Maturité

À travers tout ça, il ne faut pas oublier que le Canadien est entré en troisième période avec un retard d’un but et qu’il est revenu de l’arrière deux fois dans le dernier vingt.

«Nous en avons parlé dans le vestiaire quand Martin est venu nous voir et ça démontre à quel point nous avons pris de la maturité en tant que groupe, a souligné Anderson. Nous avions confiance de pouvoir remonter au pointage en jouant à notre façon.»

Samuel Montembeault, qui s’en voulait d’avoir accordé un troisième but aux Sénateurs moins de trois minutes après que Lane Hutson a créé l’égalité 2 à 2.

«J’ai foiré avec un des pires buts que j’ai jamais donnés, mais au lieu de mettre nos têtes entre nos jambes, les gars ont continué de travailler, on est revenu et l’avantage numérique a marqué un gros but.»

«Il fallait exécuter un peu plus, on a joué selon nos forces collectives avec l’échec avant et on a généré des chances dans leur zone», a résumé Martin St-Louis.

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