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L'article provient de TVA Sports
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Jonathan Drouin a encore le CH à coeur

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-08-30T13:16:06Z
2022-08-30T19:07:37Z
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Jonathan Drouin ne l’a pas eu facile au cours des dernières années. Des opérations à chacun de ses poignets et un retrait de la compétition en raison de problèmes d’anxiété et d’insomnie l’ont tenu à l’écart du jeu pendant plusieurs mois. À l’aube de la prochaine campagne, l’attaquant de 27 ans espère que ses ennuis sont bel et bien derrière lui.

«Demeurer en santé, c’est pas mal mon objectif. Mes deux poignets sont opérés, ainsi je ne devrais pas avoir de problème à ce niveau-là cette année», a indiqué mardi le numéro 92 en marge de son tournoi de golf annuel au profit de la Fondation du CHUM.

La saison qui s’amorcera avec la visite des Maple Leafs de Toronto, le 12 octobre, sera sa sixième dans l’uniforme du Canadien. Puisqu’il s’agit de l’ultime campagne du pacte que lui avait consenti Marc Bergevin en faisant son acquisition en juin 2017, on peut se demander s’il ne s’agit pas de sa dernière avec le chandail bleu-blanc-rouge sur les épaules.

«C’est la réalité. C’est une chose que je ne contrôle pas. Tout ce que je peux contrôler, c’est de connaître une bonne saison. C’est ma dernière année de contrat, donc ça se peut que ce soit ma dernière à Montréal», a-t-il indiqué.

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Bien malin qui peut prédire ce que l’avenir lui réserve. Toutefois, Drouin ne tournerait pas le dos à l’idée de poursuivre son association avec l’équipe qu’il chérit depuis son enfance.

«J’adore jouer à Montréal. On mise sur de bons jeunes et on a eu un excellent repêchage», a-t-il analysé.

«D’ailleurs, j’aurais peut-être dû me faire opérer en janvier, a-t-il poursuivi. J’aurais pu jouer durant le dernier mois, avec le nouveau groupe de direction et la nouvelle équipe d’entraîneurs. Je suis excité d’aller là. J’ai vu le changement quand Martin [St-Louis] Kent Hughes et M. Gorton sont arrivés. Ça s’en va dans la bonne direction et j’ai hâte d’embarquer là-dedans.»

Un marché exigeant

Avec un salaire annuel de 5,5 millions $, Drouin est actuellement le quatrième attaquant le mieux rémunéré de l’équipe (derrière Nick Suzuki, Brendan Gallagher et Sean Monahan).

En raison des contraintes imposées par le plafond salarial, le Québécois devra fort possiblement accepter une diminution de salaire s’il souhaite demeurer à Montréal.

Ainsi, il reviendrait peut-être un peu plus dans les bonnes grâces de plusieurs partisans qui, à tort ou à raison, n’hésitent pas à le vilipender sur la place publique depuis quelques années.

À ce propos, Drouin, qui avait toujours soutenu ne pas craindre la pression, a reconnu qu’il lui a fallu un peu de temps pour apprivoiser le tourbillon de la Mecque du hockey.

«J’ai regardé le Canadien toute ma vie. Mais, je ne peux pas dire que j’étais prêt à ça. Il faut le vivre quelques années pour le comprendre. Depuis les deux ou trois dernières années, je suis plus à l’aise avec le marché de Montréal.»

Santé et constance

D’ailleurs, Drouin considère-t-il qu’il a montré le type de joueur qu’il était vraiment au cours de ces cinq saisons?

«À certains moments, oui, à d’autres, non, a-t-il répondu. L’an dernier, j’ai connu un bon début de saison. Même si l’équipe n’allait pas bien, j’étais content de mon début. Ça allait de la façon dont je le voyais après le camp que j’avais connu.»

À la pause de Noël, il occupait le troisième rang des pointeurs du CH avec 16 points, seulement deux de moins que Nick Suzuki, alors meneur de l’équipe.

Constance et santé sont les deux mots qui sont revenus le plus souvent au cours de ce point de presse. S’il parvient à réunir ces deux conditions, Drouin pourra peut-être, enfin, se rendre justice.

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