Jonathan Drouin : c’est encourageant
Agence QMI
Certes, Jonathan Drouin demeure en quête d’un premier but depuis le 1er janvier 2022 et souhaite freiner une disette de 33 matchs, mais ses récentes performances laissent présager une seconde moitié de campagne intéressante au plan personnel.
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Ayant amassé trois mentions d’aide dans la victoire de 4 à 3 aux dépens des Predators de Nashville, le Québécois en a récolté 11 en 26 affrontements cette saison. Ce n’est pas la plus grande des récoltes, mais il a quelques raisons de se montrer optimiste. Même si son temps d’utilisation n’a pas dépassé les 11 minutes dans les deux derniers matchs, Drouin est plus visible autour des filets adverses; d’ailleurs, plusieurs croyaient qu’il avait mis fin à sa séquence infructueuse, samedi, face aux Blues de St. Louis, le but qui lui avait été accordé étant finalement crédité à Josh Anderson.
Toutefois, le numéro 27 est loin d’être abattu et il dit se sentir en pleine forme. Sa blessure au haut du corps l’ayant gardé sur le carreau pendant environ un mois est bien loin dans son esprit.
«Je voulais revenir au point où j’étais avant ma blessure. J’ai mon jeu, ma vitesse, mon rythme et ma prise de décisions. Je vais continuer ainsi. Dans la colonne de gauche, c’est zéro, mais j’ai des chances et c’est positif. J’aime vraiment mon jeu», a-t-il déclaré en point de presse à la suite de l’entraînement de vendredi à Brossard.
«Ses touches sont très bonnes et il a créé de l’espace en avantage numérique. Jo possède d’excellents outils, il effectue des jeux et il voit bien la patinoire. Je suis heureux de le voir obtenir du succès, a souligné l’instructeur-chef Martin St-Louis après la séance. Au plan personnel, ça aidera sa confiance. Il a eu des occasions de marquer et, même si je dirais qu’il est plus un passeur et un fabricant de jeux qu’un franc-tireur, il s’attend à compter et il le fera.»
La clé
Justement, le rendement avec un homme en plus pourrait en dire long sur la production de Drouin, et vice-versa. Deux de ses trois aides, jeudi, ont été obtenues au cours d’attaques massives au troisième vingt. D’ailleurs, il a permis au Tricolore de quitter la cave de la Ligue nationale dans cette catégorie : Montréal est désormais 30e avec un pourcentage d’efficacité de 16 %.
Mais il y a plus, d’après l’ancien du Lightning de Tampa Bay.
«Ça peut aussi aider le jeu à cinq contre cinq. Parfois, tu ne marqueras pas, mais tu iras chercher du rythme en touchant la rondelle et en profitant de chances de marquer, a-t-il considéré. Chaque bonne équipe a un avantage numérique qui l’aide à forces égales.»