«J’étais dévasté» - Jon Cooper
Agence QMI
Il n’y a pas que les joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) qui sont déçus de ne pas pouvoir participer aux Jeux olympiques de Beijing. Jon Cooper, qui devait diriger la formation canadienne, a également eu le cœur brisé.
L’homme de 54 ans originaire de la Colombie-Britannique a mené le Canada à la médaille d’or lors du Championnat du monde en 2017. Il n’a toutefois jamais dirigé les Canadiens aux Jeux olympiques. Ainsi, lorsque Gary Bettman a annoncé que la LNH n’irait pas en Chine, il était très déçu.
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«Pour être honnête, j’étais dévasté, a lancé le pilote du Lightning de Tampa Bay, selon le site The Athletic. Je m'en voudrais de ne pas utiliser un mot aussi fort.»
«Je regarde le hockey, le Canada et le mariage des deux; la passion du pays pour le sport. L’exaltation d’être nommé à cette position, je ne l’ai pas vécue à la légère.»
Outre la compétition en soi, c’est également l’expérience olympique que Cooper avait hâte de vivre.
«C'est être au village, c'est de porter fièrement les couleurs de son pays, a fait valoir l’instructeur. C'est pouvoir assister aux événements d'autres athlètes et les encourager. C’est d’aller à la cafétéria et voir le bobeur demander un autographe à Sidney Crosby. Et voir Sidney Crosby demander un autographe en retour.»
Quatre ans de plus
Celui qui a mené le Lightning à deux conquêtes consécutives de la coupe Stanley avait pourtant amorcé son travail de préparation en rencontrant plusieurs membres potentiels de la formation canadienne. Sidney Crosby, Cale Makar et Tom Wilson ont notamment défilé dans son bureau lorsque le Lightning croisait le fer avec leur équipe respective.
Mais maintenant, ces joueurs, tout comme Cooper, devront attendre quatre années de plus avant d’avoir une nouvelle chance de prendre part aux Olympiques. Mais Cooper est lucide, et il sait très bien que le rôle d’entraîneur-chef est loin de lui être garanti.
«Qui sait où tout le monde sera dans quatre ans», a-t-il déclaré.